la pharmacie broie du noir, la situation devient calamiteuse au point ou le pharmacien subi un harcélement sans précédent dans l'exercice de ses fonctions,ses prérogatives sont réduites à la vente pure et simple de certains médicaments, l'indépendance de notre profession est devenue un mot vain sous l'oeil médusé des pharmaciens et des structures représentatives.le conseil de l'ordre sensé défendre l'ethique et la déontologie s'est retrouvé sans prérogatives réelles et éfficientes mais jusqu'à quand?l'exercice illégal de la pharmacie est toujours d'actualité, les agences endimed sont toujours là,les cliniques privées et les hopitaux publics fonctionnent sans pharmaciens, les vétérinaires et les médecins vendent des médicaments, les comptoirs dentaires commercialisent les anesthésiques, les grossistes proliférent alors que le directeur technique n'est qu'un simple employé qui risque d'etre mis à la porte à chaque soupir, pire certaines usines de conditionnement ou de production de médicaments fonctionnent sans pharmaciens, les inspecteurs en pharmacie ne sont pas des pharmaciens et exercent tout types de mépris .les élus viennent et s'en vont sans rendre compte à quiconque malgré la bonne volonté et l'intégrité des individus , le code de déontologie et d'éthique est ambigu , le scrutin n'est pas adéquat,la représentativité par catégorie n'est pas proportionnelle à la population de pharmaciens ,absence de congrés devant lequel les élus doivent rendre compte de leurs activités et de leur mandat. les pouvoirs publics ont ils le droit de faire et de défaire les prérogatives des pharmaciens jusqu'à gérer la conscience du pharmacien? n'est il pas grand temps de réagir, de dire non au mépris, non au piétinement de la déontologie et de l'éthique par les pouvoirs publics? c'est le moment ou jamais au risque de se voir couvert d'opprobre et de honte à jamais ou de se retrouver parmis les harragas à la recherche d'un peu de dignité meme au péril de sa vie.
coeut ouvert,main tendue,oreille attentive
amrani mustapha