Certaines études indiquent que les enfants sportifs sont légèrement plus grands que les autres. Voilà qui accrédite l'idée d'un effet bénéfique du sport sur la croissance, du moins à petites doses.
Il se pourrait que les heures de dépenses énergétiques augmentent la durée du sommeil lent propice à la production d'hormones de croissance.
L'exercice physique est un facteur classique de stimulation de la sécrétion de nombreuses hormones : hormone de croissance mais aussi cortisol, glucagon, androgènes, catécholamines et, dans une moindre mesure, hormones thyroïdiennes. A l'inverse la sécrétion d'insuline est réduite au cours de l'effort. Ces hormones interviennent pour la plupart dans la régulation de phénomènes métaboliques visant à dériver le maximum d'énergie vers le muscle et le tissu nerveux.
Pour l'hormone de croissance, le pic maximum de sécrétion survient 10 à 15 minutes après un exercice court et on peut même utiliser des épreuves physiques standardisées comme test diagnostique du déficit en hormone de croissance.
Pour un même effort, cette élévation s'avère souvent variable d'un sujet à l'autre. L'effet de l'entraînement régulier sur ce pic d'hormone de croissance lors de l'effort reste très discuté, diminué pour certains auteurs, sans aucun effet pour d'autres.
Ainsi l'activité sportive n'exerce pas un effet direct et immédiat sur la croissance de l'enfant, mais agit probablement beaucoup plus par un effet global et à long terme sur le développement physique et psychique d'un enfant.
Les sportifs en général ont un squelette souple et une posture droite qui fait gagner quelques centimètres par rapport aux non sportifs.