Nécessité de demander des comptes à Barkat, Louh et Djaaboub»
Les pharmaciens d’officines ont adressé une lettre au président de la République, dans laquelle ils accusent ces ministres d’obstruction à l'application de l'instruction présidentielle, du 15 septembre dernier, stipulant l’accélération de la révision des marges de profit et la politique du médicament générique. Les pharmaciens soulèvent, dans leur lettre, les « dérives » qui frappent le marché du médicament et la suspecte disparition d’environ 50 médicaments vitaux.
Des sources biens informées ont révélée que cette lettre, présentée sous forme de plainte, a été adressée, le 24 août dernier, par le syndicat des pharmaciens d’officines au président, pour qu’il réagisse et exige des responsables en charge de ces dossiers, d’appliquer la loi et de respecter les mesures en vigueur, notamment, celle relative à l’organisation du marché du médicament. Ce dernier est otage du « désordre et de la mauvaise gestion, sur tous les plans ».
La lettre a soulevé plusieurs questions d’actualité dans le domaine pharmaceutique, à l’instar de la marge de profit, la fabrication, l’importation et la distribution des médicaments, ainsi que « la crise » entre le ministère de la santé et le conseil de la déontologie qui est « accusé » de bloquer l’ouverture des pharmacies légales.
Les représentants du syndicat ont saisi le président, à l’occasion de la tenue des séances d’audition, pour lui demander d’interroger les ministres de la santé, du commerce et du travail, sur les raisons qui les ont poussées à ne pas appliquer les directives décidées à cet égard.
Source del'information Quotidien Elkhabar du 01/09/2009