LE POINT VERT DE LA PHARMACIE ET DE LA VIE
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 Médicaments. Les sidéens dénoncent, les associations préviennent

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Karim

Karim


Nombre de messages : 183
Date d'inscription : 15/01/2011

Médicaments. Les sidéens dénoncent, les associations préviennent Empty
MessageSujet: Médicaments. Les sidéens dénoncent, les associations préviennent   Médicaments. Les sidéens dénoncent, les associations préviennent Icon_minitimeVen 5 Aoû - 21:10

Longtemps escamotées par les tabous, les personnes atteintes du VIH/sida d’Oran manifestent et interpellent les responsables. La cause ? Une pénurie récurrente d’antirétroviraux (ARV) indispensables à leur traitement. Les associations, de leur côté, mettent le doigt sur d’autres tracas moins perceptibles mais préjudiciables pour la vie des malades.
«Parmi les manifestants d’Oran, on a enregistré plus de femmes que d’hommes, éreintées par ces pénuries répétitives et la défection à laquelle font face les malades», témoigne le professeur Aziz Tadjeddine, président de l’Association de protection contre le sida (APCS) d’Oran. Un témoignage on ne peut plus clair du ras-le-bol des sidéens qui, face aux préjugés d’une société qui ne pardonne pas, sont sortis dans la rue réclamer un droit élémentaire mais vital… Des médicaments. Plusieurs personnes atteintes du VIH/sida s’étaient rassemblées la semaine dernière devant le siège de l’Observatoire régional de la santé d’Oran pour protester contre les ruptures récurrentes des antirétroviraux au niveau de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) d’Oran. Et ce n’est pas la première fois que les personnes atteintes du VIH/sida se voient «refoulées» à l’hôpital en raison de pénurie de médicaments. Eté 2010, malades, médecins et associations ont vécu le même scénario.

Un an après, rien n’a changé, si ce n’est une promesse du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière de diligenter une enquête afin de connaître les raisons de ces ruptures au niveau de la wilaya d’Oran. Mais les associations de lutte contre le VIH/sida réfutent d’attribuer ces pénuries uniquement à la wilaya d’Oran
. «Cette rupture d’antirétroviraux est loin d’être exceptionnelle. Nos partenaires et relais répartis à travers le pays font régulièrement état de situations récurrentes similaires vécues par les malades pris en charge dans les différents centres de référence du territoire national. Dans chacun de ces centres, une des molécules faisant partie de la trithérapie, particulièrement Lamivudine ou Efaverenz, se trouve en rupture», affirme le docteur Scander Abdelkader Soufi, président de l’association Aniss pour la lutte contre le sida et la promotion de la santé.
Des ruptures préalablement signalées à maintes reprises, pendant que l’état de santé des malades se dégrade au grand désespoir des médecins, pris à leur tour en otages. «Depuis quelques mois, nous voyons des sujets dépérir faute de traitement, de moyens de surveillance, en particulier la charge virale et le comptage des CD4. Nous avons recensé des témoignages et des cas de personnes atteintes et dont l’état de santé s’est dégradé ou se dégrade jour après jour, conséquence du manque des ARV. Sans compter le nombre sans cesse croissant des personnes qui doivent parcourir des centaines de kilomètres dans des conditions de transport intenables pour venir à Oran», déplore Pr Tadjeddine.


La pénurie commence dès la prévention

Mais les préoccupations des spécialistes et associations ne se limitent pas à la rupture de médicaments. Ils tirent la sonnette d’alarme sur le manque de réactifs nécessaires au dépistage. «Il est important de signaler qu’une autre inquiétante pénurie, celle des réactifs nécessaires aux tests de dépistage du VIH, est également enregistrée actuellement, posant des défis aux efforts de prévention et d’extension de l’accès à la prise en charge», prévient Dr Soufi. Au train où vont les choses, l’Algérie n’est pas à l’abri d’une propagation alarmante du virus, tandis que le sida recule dans le monde. Pour remédier à cet état de fait, les associations préconisent des interventions sur plusieurs niveaux : un mécanisme de solidarité et de coordination entre les différents centres de référence, dans lequel les ONG, travaillant auprès des malades, peuvent avoir un rôle aussi, est mis en place afin de réajuster les stocks d’ARV selon les besoins et la disponibilité. Mais au-delà de cette mesure d’urgence, il est impératif d’ouvrir une fois pour toutes le débat sur les différents obstacles, et ce, en incluant l’ensemble des partenaires tel qu’avancé plus haut.

Lamia Tagzout
El watan du 05.08.11
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