Le ministre de la santé tranquilise les producteurs algériens des médicaments quant à l'annulation de l'obligation d'assurer la distribution des médicaments aux officines

C'est une décision logique et ça dénote la précipitation dans laquelle s'est faite l'instruction du chef du gouvernement qui ne satisfait ni le producteur ni le pharmacien d'officine et ni le grossiste.
La vraie solution est la professionalisation de tous les segments de la pharmacie c'est à dire appliquer les normes internationaux et rendre obligatoire que les pharmaciens détiennent au minimum 51% du capital dans toute création de grossisterie et donner plus de prérogatives au pharmacien directeur technique d'une part et dissoudre toutes les entreprises d'importations des médicaments en nationalisant ce segment c'est à dire créer une entreprise étatique en association avec les pharmaciens qui se chargera seule de l'importation des médicaments.

Chacun doit remplir convenablement ses taches et les vaches seront bien gardées.il est vrai que les importateurs et les grossistes font dans la spéculation mais les ruptures chroniques en médicaments sont la résultante d'une mauvaise gestion des approvisionnements au niveau du ministère de la santé et c'est pas en accablant les grossistes que la situation va s'améliorer ni en sur chargeant les producteurs de la distribution que le médicament va connaitre un meilleur sort.

Le bricolage risque encore de durer pour longtemps, l'année 2011 s'annonce pleine de ruptures et de déboires pour le malade et le pharmacien algérien, à qui le tours pour etre pointé du doigt pour masquer les graves lacunes d'organisation et de gestion ?
Pénurie du pain, pénurie du lait et pénurie du médicament ont la meme source:la non gestion et la normalisation