Le risque de transmission par voie sanguine d'agents non conventionnels n'est que théorique .Aucun cas n'est connu en clinique humaine .
Il n'est cependant pas permis de négliger l'éventualité d'une transmission d'un agent non conventionnel par des médicaments dérivés du sang ou des produits sanguins labiles d'origine humaine .
La conférence de consensus organisée le 16 décembre 1996 par la société française d'anesthésie-réanimation a conclu que:l'identification des malades ayant reçu ce type de produits doit etre prospectivement enregistrée afin de permettre des études épidémiologiques ultérieures et de tracer facilement les malades en cas de nécéssité .
L 'autorités française de l'époque a pris la décision d'exclure définitivement du don du sang les personnes transfusées .Cette décision est opérationnelle depuis le 1er octobre 1997.
De meme ,l'exclusion du don du sang des personnes à risque accru de développer une ESST( encéphalopathies spongiforme subaigue transmissible) est déja effective :c'est le cas des malades traités par des hormones extractives hypophysaires ,des sujets ayant reçu une greffe de dure-mère et des malades présentant des signes cliniques de pathologie neuro- dégénérative.
Il faut dés lors prendre en compte le rapport bénéfice/risque de l'exclusion du don du sang d'autres personnes ne présentant pas un risque documenté comme le sont les cas précédemment cités