La destinée n’est qu’épreuves aussi lancinantes les unes que les autres… douleur atroce quand on ne peut qu’accompagner les choix… qu’on ne peut même pas les orienter.
Alors on s’accroche à la vie comme qu’on s’accroche à des branches qui se brisent… on prend l’habitude à vivre les jours infinis… à faire semblant de dépasser sa peine et pleurer sa vie tout bas qu’on ne nous entend pas.
À se cacher derrière l’ombre de ses propres erreurs ou à tourner en rond dans un cercle vicieux que quelqu’un au fond de soi-même nous a mis dedans.
Quand on pense que se qu’on ressent n’est qu’extra corporelle mais une fois avec soi-même on se rend compte que notre âme pourrit de l’intérieur.
Quand on enveut à la terre entière son malheur... la douleur qu’on ne peux exprimer parce qu’aux yeux des autres on se voit lâche, parce que à chaque regard venant des autres ne se lit que la pitié et ça fait frissonner le corps de la moelle des os jusqu’au bout des ongles.
Seigneur comme c’est répugnant de savoir qu’on ne ressent plus la peur de perdre l’être cher… qu’on apprécie le mal qu’on se fait à soi-même… quand ses propres sentiments se transforment en poison qui lui, détruit tout notre intérieur.
Quand on a que l’envie de côtoyer les morts qui ne parlent pas et de parler aux zombis qui ne nous écoutent pas.
Quand on est destiné à porter ses griffes dans le cœur déjà écorché, à traîner son corps éreinté presque inerte partout comme dans la boue le reste de sa terrible existence.
Quand on est destiné à vivre chaque jour comme celui d’avant… à chantonner que dans ce corps il y a un cœur qui bat toujours pour changer tout cela.
je ne vous connais pas mehdi mais on ne m'a dis que du bien de vous, votre départ a été l'enterrement d'une partie de mustapha et je ne peux compatir qu'avec cet écrit avec vous deux, que dieu vous garde et vous protège là où vous êtes.