À partir de deux exemples, prise en charge des risques cardio-vasculaires et insomnie, un rapport de la HAS identifie les principaux freins à la prescription des thérapeutiques non-médicamenteuses faisant l’objet de recommandations de bonne pratique afin de dégager des pistes d’amélioration. Ces obstacles sont principalement liés à la façon dont patients et professionnels de santé se représentent la notion de traitement, la prescription médicamenteuse conservant un important rôle symbolique dans la relation médecin-malade.
D’autres difficultés sont identifiées :
• il est difficile de convaincre un patient de s’engager dans un processus thérapeutique qui met en jeu son mode de vie, or le système de paiement à l’acte prend peu en compte le temps consacré à la consultation ;
• il existerait un manque d’adhésion des médecins, dû à un déficit d’information et à des interrogations sur les données d’efficacité de ces thérapeutiques, parfois moins robustes que pour les médicaments ;
• on observe des inégalités d’accès aux professionnels spécialisés dans le suivi de ces thérapeutiques, en raison d’une offre de soins mal répartie sur le territoire national et d’un reste à charge financier important pour les patients.
Pour en savoir plus, voir le rapport d’orientation sur le Développement de la prescription de thérapeutiques non-médicamenteuses ».
Haute Autorité De Santé( France)