L'Ordre des pharmaciens du Québec demande des changements législatifs avant la fin de 2011 afin de désengorger le système de santé.
L'Ordre a en effet annoncé lundi le dépôt d'une proposition en ce sens au ministère de la Santé et des Services sociaux, qui vise à ce qu'un projet de loi soit adopté pour que les compétences des pharmaciens soient mieux utilisées.
les changements proposés permettraient entre autres aux pharmaciens de prolonger certaines ordonnances qui ne sont plus renouvelables, en fonction de critères précis. Il leur serait possible d'adapter une ordonnance lorsque la situation l'exige, entre autres en fonction du poids du patient ou de ses allergies. Les modifications demandées visent aussi à ce que
les pharmaciens puissent contribuer à la résolution de certains problèmes de santé simples et qu'ils puissent demander certains tests de laboratoire pour surveiller entre autres la sécurité de l'utilisation des traitements. Les modifications demandées permettraient également à ces professionnels de la santé d'administrer certains médicaments afin de montrer aux patients comment le faire ou pour soutenir les objectifs de santé publique.L'Ordre précise lundi que plusieurs de ces activités sont déjà en vigueur et déjà en application dans d'autres provinces canadiennes.
«Sept jours sur sept, les pharmaciens du Québec doivent retourner leurs patients dans les cliniques sans rendez-vous ou à l'urgence pour des renouvellements d'ordonnances, pour des modifications de dose ou lorsque le patient a un problème de santé simple auquel ils seraient en mesure de répondre. C'est un non-sens», soutient la présidente de l'Ordre des pharmaciens, Diane Lamarre. «Les patients demandent de l'aide aux pharmaciens, ceux-ci voudraient et pourraient en faire plus, mais les lois actuelles les en empêchent», ajoute-t-elle dans le communiqué émis
L'Ordre des pharmaciens du Québec présente ses propositions sur le site Internet pourlemieux.ca.
Olivier Caron
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