Une équipe de scientifiques de l'Université de Californie et de l'Université d'Auckland (Australie) vient de découvrir comment la neuroglobine, une protéine, protège de la maladie d'Alzheimer en empêchant les neurones du cerveau de mourir en réponse au stress naturel. En démontrant d’abord que de faibles niveaux de neuroglobine dans les neurones du cerveau sont associés à un risque accru de maladie d'Alzheimer, les chercheurs viennent de déterminer comment la neuroglobine empêche la formation d’un enzyme qui contribue à la mort des neurones. Des résultats publiés dans la revue Apoptose qui pourraient également permettre le développement de nouveaux traitements préventifs de l’AVC.
La neuroglobine (Ngb) est une protéine de stockage et de transport de l'oxygène dans le système nerveux et son expression contribue à la survie des neurones. Ici, les scientifiques ont appris que la neuroglobine protège les cellules contre les dommages de l’accident vasculaire cérébral, contre la toxicité de l’amyloïde, un peptide néfaste pour le système nerveux et signe précurseur d’Alzheimer et contre les effets du manque d'oxygène.
L'auteur principal de l'étude, le Pr. Subhadip Raychaudhuri, professeur de génie biomédical a constaté que la neuroglobine préserve le fonctionnement des mitochondries de la cellule par la neutralisation d'une molécule nécessaire à la formation d'un type de protéine qui déclenche la mort de la cellule.
Cette découverte ouvre de nouvelles approches dans la prévention et le traitement de la maladie d'Alzheimer car elle démontre que des niveaux élevés de cette protéine pourraient freiner le développement des maladies neurodégénératives. Et en plus, s’appliquer aussi à l’AVC,