Une femme Américaine de 42 ans qui s’était vu prescrire un pamplemousse au petit-déjeuner : une recommandation anodine qui a pourtant bien failli lui coûter une jambe : « Son pamplemousse du matin aurait contribué à la formation d’un gros caillot sanguin dans sa jambe gauche, avec risque de gangrène ».
2 classes de médicaments sont principalement concernées :
•Ceux utilisés pour lutter contre les hypercholestérolémies (simvastatine et l’atorvastatine)
•Les immunosuppresseurs préconisés dans les rejets de greffes (tacrolimus, ciclosporine).
L’Afssaps rappelle qu’un jus de pamplemousse pris en même temps que la simvastatine peut multiplier par 15 l’absorption du médicament, ce qui revient à prendre en une fois la dose de deux semaines, et provoquer des atteintes musculaires graves.
Dans le cas de cette Américaine, il s’agissait d’oestrogènes pris sous forme de pilule contraceptive. Même si les tests ont mis en évidence, chez elle, la présence d’une anomalie génétique prédisposant la formation de caillots, les médecins estiment que la consommation de cet agrume a joué un rôle négatif.
Les interactions entre médicaments et aliments, lorsqu’elles existent, sont clairement indiquées dans la notice. Il faut simplement éviter de prendre un jus de pamplemousse dans les deux heures qui précèdent la prise de ces médicaments, et de limiter la consommation à moins d’un quart de litre par jour.