LE POINT VERT DE LA PHARMACIE ET DE LA VIE
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 Tout sur le diabète

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MessageSujet: Tout sur le diabète   Tout sur le diabète Icon_minitimeMer 20 Jan - 16:17

Mauvaise alimentation, sédentarisation, pollution… les causes potentielles du diabète ne manquent pas. Notre organisme, encore non-habitué à ces facteurs nouveaux entrés récemment dans l’histoire de l’Homme, doit faire face à des agressions toujours plus nombreuses. Résultat : des maladies telles que le diabète apparaissent, entraînant parfois des complications pouvant devenir très graves.
Quelle est la différence entre le diabète de type 1 et le diabète de type 2 ?
Quelles sont les particularités de cette maladie ?
Comment diminuer le risque d’être atteint ?

Le diabète : vue d'ensemble et chiffres



"Dia-baïno", ou passer à traversTelle est la signification grecque du mot diabète pour désigner cette maladie chronique générant le passage du sucre à travers les reins et, par conséquence, une forte concentration de glucose dans le sang.
La cause de ce taux de sucre anormalement élevé : un pancréas qui ne sécrète pas assez d’insuline (hormone de régulation de glucose dans le sang), ou une mauvaise utilisation de cette insuline par l’organisme.

Les conséquences s’appliquent à tous les types de diabètes : maladies cardiovasculaires, graves lésions affectant certaines parties du corps, dont les nerfs, le cœur, ou encore les reins et les yeux… Une maladie qui peut devenir rapidement mortelle sans traitement efficace.

Si l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) estime qu’il y a plus de 180 millions de personnes diabétiques dans le monde, elle prévoit un nombre de 366 millions de malades du diabète en 2030… soit plus du double des chiffres actuels !

Tout sur le diabète RTEmagicC_dia_1.jpg


Les causes du diabète



Stress, obésité, sédentarité les causes exactes du diabète demeurent encore peu connues, bien que la plupart des spécialistes aient une petite idée sur la question. L’alimentation occidentale, de plus en plus riche en gras saturés, en sucres raffinés et pauvre en fibres alimentaires, serait l’un des facteurs principaux.
Certaines études montrent ainsi que plus les populations de pays en voie de développement adoptent une alimentation « à l’occidentale », plus l’incidence du diabète a tendance à augmenter, que ce soit pour le diabète de type 1 ou celui de type 2. De même, le manque d’activité physique et l’allongement de la durée de vie semblent s’ajouter à la liste des causes générales du diabète.

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Coupe de pancréas. Au centre on observe deux îlots de Langerhans, responsables de la fonction endocrine du pancréas. Parmi les cellules de ces îlots se trouvent les cellules ß productrices d’insuline, hormone régulatrice de la glycémie. Source: Centre Européen d’étude du Diabète.

Les symptomes du diabète


A l’inverse du diabète de type 1 dont les symptômes peuvent arriver brutalement, le diabète de type 2 évolue souvent de manière silencieuse durant de longues années. Les symptômes demeurent cependant les mêmes : fatigue, soif excessive (polydipsie), sécrétion importante d’urine (polyurie), faim permanente, et altération de la vision.

Le diabète de type 1, quant à lui, peut être marqué également par une importante perte de poids inexpliquée, tandis que des troubles de l’érection, des cicatrisations excessivement lentes ainsi que des picotements et des pertes de sensation au niveau des mains et des pieds sont observés chez certains diabétiques.
A terme, de graves complications peuvent apparaître suite à l’apparition et à l’évolution de ces deux types de diabète : infarctus du myocarde, cécité, insuffisance rénale chronique terminale, amputation d’un membre inférieur, mal performant plantaire (lésion cutanée du pied pouvant conduire à l’amputation).
Autant de problèmes qui peuvent être évités… à condition de surveiller de près la maladie.


Diabète de type 1



Autrefois appelé « diabète insulino-dépendant », ou « diabète juvénile », le diabète de type 1 est caractérisé par une production insuffisante d’insuline de la part du pancréas. Représentant 10 à 12% des diabétiques, le diabète de type 1 peut se manifester à tout âge, mais se développe plus fréquemment chez l’enfant et l’adolescent.
Une destruction à plus de 90% des cellules β

L’origine de cette affection ? Une destruction progressive et sélective par l’organisme lui-même des cellules pancréatiques sécrétrices d’insuline (les cellules bêta des îlots de Langerhans). Or l’insuline a pour rôle principal de réguler le taux de glucose dans le sang.
Pendant la phase « prédiabétique » qui peut durer entre cinq et dix ans (voire plus) avant l’apparition du diabète, les cellules bêta sont attaquées, mais il en reste assez pour maintenir un taux de glycémie correct. Petit à petit, la production d’insuline diminue, le taux de glucose augmente de façon critique. L'hyperglycémie apparaît alors lorsque le nombre de cellules β (bêta) fonctionnelles devient inférieur à 20% environ du nombre de cellules β total. Le diabète de type 1 finit alors par se révéler, soit parce que le nombre de cellules bêta fonctionnelles est descendu en dessous du seuil critique (10%), soit à cause de l’apparition de facteurs environnementaux comme une infection virale ou une toxicité alimentaire. La prédisposition génétique apparaît également comme un facteur favorisant ce type de maladie.

Suite à la phase prédiabétique, les symptômes du diabète apparaissent alors soudainement, et peuvent faire l’objet de graves complications conduisant parfois au coma ou à la mort. Une administration quotidienne d’insuline devient alors vitale (d’où le nom « diabète insulino-dépendant »).


Tout sur le diabète RTEmagicC_dia_3.jpg


Les facteurs de risque du diabète de type 1


Parmi ces facteurs figurent :
Les facteurs de risque cardio-vasculaire :
-les personnes âgées de plus de 50 ans chez les hommes et de plus de 60 ans chez les femmes sont en effet plus susceptibles de développer la maladie, de même que -les personnes ayant des antécédents familiaux d’accident cardio-vasculaire (AVC) précoce (infarctus du myocarde ou mort subite chez un parent du 1er degré), ou d’accident vasculaire cérébral précoce (avant 45 ans).
-Le tabagisme ainsi que l’hypertension artérielle (HTA) influencent également l’apparition du diabète de type 1. Un taux de HDL-cholestérol inférieur ou égal à 0,4g/l ou un taux de LDL-cholestérol supérieur à 1,60g/l (4,1 mmol/l)* peut entraîner des complications cardio-vasculaires
.
D’autres facteurs sont également à ne pas négliger : le surpoids, la sédentarité (absence d’activité physique régulière), la consommation d’alcool ainsi que certains problèmes psychosociaux (activité professionnelle, troubles de l’alimentation, etc.).
Le traitement du diabète de type 1 nécessite donc une administration régulière d’insuline à l’aide de stylos injecteurs, de pompes à insuline portables ou
implantables


Diabète de type 2


Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, le diabète de type 2 représente près de 90% des cas de diabète dans le monde. Egalement appelé « diabète non insulino-dépendant », « diabète gras » ou « diabète de l’adulte », ce type de maladie résulte généralement d’une surcharge pondérale et d’un manque d’exercice physique, et touche plus particulièrement les adultes, bien que les enfants soient de plus en plus atteints.


Une hyperglycémie chronique
Le diabète de type 2 se caractérise ainsi par une hyperglycémie (excès de sucre dans le sang) due à une insuffisance de la sécrétion d’insuline par l’organisme.
Mode de vie, taux de mauvais cholestérol élevés et hypertension obligent, notre organisme devient de plus en plus résistant à l’insuline.

Conséquences : les cellules ne répondent plus aux ordres donnés par cette hormone, le glucose cesse d’être régulé, et l’hyperglycémie s’accentue de façon critique.

La physiopathologie du diabète de type 2 associe ainsi un trouble de l’insulino-sécrétion (diminution des capacités insulino-sécrétoires aboutissant à terme à une insulinopénie profonde) et des troubles de la sensibilité à l’insuline, caractérisés par une diminution des effets de l’insuline sur les tissus insulino-sensibles (tissus adipeux ou musculaires, foie). L’hyperproduction de glucose par le foie explique ainsi l’hyperglycémie à jeun. Cette dernière, associée à un excès d’acides gras libres circulants (« lipotoxicité »), aggrave ainsi l’insulino-résistance.
Plus concrètement, la première étape de cette maladie consiste en un phénomène d’insulino-résistance, période durant laquelle l’organisme produit de plus en plus d’insuline afin de maintenir le taux sanguin de glucose à un niveau normal. A ce moment là, les symptômes du diabète ne sont pas encore visibles et le taux de glycémie à jeun demeure inférieur à 1,20g/l
. C’est lorsque le pancréas, usé par cette stimulation permanente, ne produit plus suffisamment d’insuline que commence l’insulino-déficience, qui devient absolue lorsque la glycémie à jeun dépasse 2g/l. Le taux élevé de glucose dans le sang entraîne alors une coagulation sanguine, suivie de risques d’obstruction de vaisseaux sanguins pouvant causer infarctus du myocarde, accidents vasculaires cérébrales ou encore artérites, selon les artères concernées.

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Schéma de l’évolution du taux de glucose (glycémie) dans le cas du diabète de type 2 – Au fur et à mesure de l’avancement du diabète de type 2, le taux d’insuline secrétée par l’organisme diminue. La glycémie augmente ainsi, dépassant largement la « zone de normalité ». D’après Blicklé JF. Traitements oraux du dibaète. Encycl Med Chir (Elsevier, Paris), Endocrinologie-Nutrition, 10366-R-20, 1999.


Les facteurs de risque du diabète de type 2


Tout est dans les gènes... Les personnes ayant une prédisposition génétique sont ainsi les plus susceptibles de souffrir du diabète (essentiellement le diabète de type 2). En effet, le fait d’avoir un parent proche diabétique multiplie par deux le risque de l’obtenir à son tour. Mais pas seulement...
L’obésité demeure également l’un des principaux facteurs de déclenchement de la maladie. Le risque d’être atteint par le diabète de type 2 est ainsi dix fois plus important pour les personnes ayant un indice de masse corporelle (IMC) supérieur à trente. Une surcharge pondérale concentrée essentiellement autour de la taille demeure un signal d’alerte non négligeable, particulièrement lorsque le tour de taille devient supérieur à 80 cm pour les femmes, et 94 cm pour les hommes.
L’âge joue également un rôle dans l’apparition du diabète. Selon l’Institut de veille sanitaire, le taux maximum de prévalence du diabète traité en 2005 était constaté chez les personnes âgées de 70 à 79 ans, avec 17,7% chez les hommes et 11,5% chez les femmes*. L’âge moyen à partir duquel le diabète risque de se développer est ainsi de 45 ans.
Enfin, de même que pour le diabète de type 1,
les antécédents familiaux d’accident cardio-vasculaire précoce ou d’accident vasculaire cérébral survenu avant l’âge de 45 ans sont compris dans la liste des facteurs de risque, ainsi que
la consommation excessive d’alcool et de tabac.
Alimentation équilibrée, exercice physique… Tels sont les meilleurs ingrédients existants pour traiter le diabète de type 2, qui ne requiert pas forcément des apports d’insuline. Si la maladie évolue, une prise de médicaments sera alors nécessaire, de même qu’une visite chez un médecin.

Première cause de cécité acquise, d’insuffisance rénale terminale et d’amputation de membre non-traumatique, le diabète de type 2 est également responsable de 25 à 35% des accidents cardio-vasculaires coronaropathies et autres complications liées à l’hyperglycémie chronique. Ces éléments font de cette maladie une priorité en matière de santé publique.
Récemment**, des chercheurs français ont découvert grâce à des tests effectués sur des souris diabétiques une nouvelle voie utilisée par l’organisme pour l’assimilation du glucose par les cellules
. Un espoir dans la recherche puisqu’il s’agit d’une « voie de secours » faisant appel à l’apeline, hormone secrétée par la graisse qui utilise une porte d’entrée différente de celle de l’insuline. L’augmentation de la production de cette hormone dans l’organisme permettrait ainsi de retarder la survenue du diabète. Les chercheurs découvriront alors prochainement l’efficacité de cette hormone sur l’homme.

Diabète insipide



Anomalie endocrinienne rare, le diabète insipide est caractérisé par un mauvais contrôle de l’hydratation du corps résultant d’un déficit d’hormone antidiurétique (ADH), ou vasopressine, hormone synthétisée par l’hypothalamus (zone située à la base du cerveau) et libérée par l’hypophyse. Sans cette hormone, les reins deviennent incapables de concentrer les urines, ce qui génère une forte augmentation de la production d’urine (polyurie) ainsi qu’une soif permanente intense.

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Schéma de l’hypothalamus, zone située au centre du cerveau, reliée à l’hypophyse (Pituitary gland), glande sécrétrice d’hormone antidiurétique. Source : United States National Library of Medicine –National Institutes of Health.


Quatre formes principales de diabète insipides sont reconnues aujourd’hui :
-Le diabète insipide neurogène, également appelé diabète insipide central (DIC), apparaît souvent brutalement et demeure le diabète insipide le plus fréquent . Tumeur de l’hypothalamus, tuberculose, méningite, ablation de l’hypophyse (glande située à la base du cerveau), traumatisme crânien, prise de médicamentssont autant de causes connues. Cependant, dans près de 40% des cas, les causes de ce type de diabète demeurent indéterminées.

-Le diabète insipide néphrogénique (DIN), est dû à une insensibilité des reins à la vasopressine, et peut être héréditaire ou consécutif à une maladie rénale chronique.

-Le diabète insipide gestationnel (DIG) n’apparaît que pendant la grossesse, à partir du deuxième ou troisième trimestre. Cette maladie touche près de 3 à 6% des femmes enceintes en France, et peut générer des complications à court terme ou à long terme, autant chez la mère que chez l’enfant (diabète de type 2, obésité de l’enfant, césarienne, etc.).

-Le diabète dipsogène (qui provoque la soif) est caractérisé quant à lui par une absorption excessive de boisson pouvant entraîner des maux de tête, perte d’appétit, nausées, etc.

Hyperglycémie


L'hyperglycémie : le seuil à ne pas dépasser
Caractérisée par une glycémie trop élevée, l’hyperglycémie correspond à un taux de glucose dans le sang supérieur à 1,40 g/L après les repas, et à 1,20 g/L le reste du temps. Si l'hyperglycémie dépasse ces taux, elle peut se compliquer par l'apparition d'acétone, toxique pour l'organisme.
Récemment, une étude américaine* a montré qu’une glycémie à jeun en dessous de la valeur de 1,26 g/L permet une diminution du risque d’accident vasculaire cérébral. Les symptômes ? Bouche sèche, soif extrême, besoin fréquent d'uriner, somnolence et maux de ventre.
Comment détecter un cas d’hyperglycémie ?
En premier lieu, il s’agit d’éliminer deux complications importantes : l’acidocétose diabétique (caractérisée par l’acidose et la présence de corps cétoniques), qui survient surtout chez les patients atteints de diabète de type 1, et l’état hyperosmolaire. Il est alors essentiel de vérifier la présence de corps cétoniques dans les urines. Quant à l’état hyperosmolaire, il est causé par une absence d’acidose étant donné que la déficience en insuline n’est pas suffisante pour déclencher la lipolyse et la cétogenèse**. La déshydratation importante est un symptôme primaire dans le cas d’un état hyperosmolaire, reconnaissable par la sécheresse des muqueuses ou encore la tachycardie.

Hypoglycémie



L'hypoglycémie : attention aux doses d'insuline
Contrairement à l'hyperglycémie, l'hypoglycémie est définie par un taux de glucose dans le sang trop bas, correspondant à une glycémie inférieure à 0,7 g/L (3,9 mmol/L).
Complication aigue la plus fréquente due à un excès d'insuline dans l'organisme, elle se caractérise par des tremblements, des étourdissements, un sentiment de faim, des changements d'humeur, des troubles de la vue ou encore des maux de tête et une transpiration excessive. Parfois l'extrême fatigue générée peut entraîner une perte de connaissance, voire le coma si cette hypoglycémie n'est pas traitée.

Quelles sont les causes de l'hypoglycémie ?
-Généralement observée chez les personnes diabétiques, l'hypoglycémie est causée
par une dose trop importante d'insuline (ou de certains types de comprimés appartenant à la famille des glinides ou des sulfamides
),

-une augmentation excessive de l'activité physique ou un repas pris en retard, faible en glucide ou tout simplement un repas sauté.
- consommation d'alcool peut également entraîner une hypoglycémie.
Que faire en cas d'hypoglycémie ?

La première chose à faire est

-de mesurer sa glycémie capillaire.
- Il est conseillé de prendre rapidement un aliment ou une boisson riche en sucre (trois cuillerées de confiture, soda…),
-d'attendre environ vingt minutes avant de vérifier à nouveau le taux de glucose (si l'hypoglycémie persiste, reprendre 15 grammes de glucides). Une hyperglycémie réactionnelle est cependant possible suite à la réaction de l'organisme, c'est pourquoi l'adaptation de la dose d'insuline ne doit pas tenir compte de cette hausse provisoire de la glycémie. L'ALFEDIAM (Association de langue française pour l'étude du diabète et des maladies métaboliques) précise également que les patients ayant une hémoglobine glycolisée (HbA1c) à 7% présentent de une à trois hypoglycémies modérées par semaine. Selon l'association, les « risques liés à des hypoglycémies mineures sont très inférieurs à ceux d'une hyperglycémie chronique ».

Autosurveillance glycémique



Que ce soit pour le diabète de type 1 ou le diabète de type 2,
-l’autosurveillance glycémique permet d’adapter les doses d’insulines et demeure un acte incontournable dans la prise en charge du diabète.
-Un contrôle régulier est ainsi nécessaire afin de maintenir l’équilibre glycémique du patient, de diminuer le risque de complications vasculaires micro et macroangiopathiques et d’éviter les complications métaboliques aiguës. Composé d’un lecteur de glycémie, d’électrodes et de bandelettes (ou capteurs), le dispositif d’autosurveillance permet le dosage à domicile du taux de sucre dans le sang capillaire, grâce à un autopiqueur. Le patient (ou son entourage) est ainsi capable de surveiller lui-même sa glycémie.

L’autosurveillance glycémique et la surveillance du taux d’hémoglobine glyquée (HbA1c) sont ainsi les principaux éléments de ce contrôle, qui doit être systématique et pluriquotidien dans le cas du diabète de type 1, mais qui reste limité à certains patients dans le cas du diabète de type 2.
Les modalités de l’autosurveillance glycémique varient ainsi selon le type de diabète :
concernant les patients atteints du diabète de type 1, une autosurveillance glycémique (ASG) est nécessaire au moins quatre fois par jour, selon la Haute Autorité de Santé. Avant les repas, l’objectif glycémique est de 70 à 120 mg/dl*, tandis que le taux post-prandial (deux heures après le repas) doit être inférieur à 160 mg/dl.

Les modalités de l’autocontrôle glycémique des patients atteints du diabète de type 2 sont cependant plus complexes, et la fréquence de l’ASG varie entre quatre fois par jour et deux fois par semaine (voir schéma 1). L’objectif glycémique avant les repas est également de 70 à 120 mg/dl, alors qu’en post-prandial, il ne doit pas dépasser les 180 mg/dl.
Pour le diabète gestationnel, au moins quatre ASG par jour sont nécessaires. Le taux de glucose à jeun doit rester inférieur à 95 mg/dl, et inférieur à 120 mg/dl en post-prandial.
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Schéma 1 : Indications et modalités de l’autosurveillance glycémique (ASG) pour les personnes atteintes du diabète de type 2. Source : « Bon usage des dispositifs médicaux » - Haute Autorité de Santé

Le contrôle du taux d’hémoglobine glyquée (HbA1c) dans le plasma veineux permet d’estimer l’équilibre moyen des glycémies des deux à trois mois précédents le prélèvement, et se dose quatre fois par an.
Pour le diabète de type 1, l’ HbA1c doit être maintenu à moins de 7 ou 7,5%. Il est alors important de faire attention au risque d’hypoglycémie.

Concernant le diabète de type 2, l’objectif varie de moins de 6,5% (pour la monothérapie orale) à moins de 7% en trithérapie orale ou sous insuline. Outil précieux d’éducation, l’ASG sensibilise également le patient à l’importance de la diététique et d’un exercice physique régulier.
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conchita
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MessageSujet: diabete   Tout sur le diabète Icon_minitimeMar 2 Fév - 19:56

Est ce qu' ont peut manger les grains secs quand on a le diabète ?.
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MessageSujet: Re: Tout sur le diabète   Tout sur le diabète Icon_minitimeMer 3 Fév - 0:16

Bienvenue "conchita".Les grains secs sont une source très élevée de fibres .Les fibres alimentaires, qui se trouvent seulement dans les végétaux, regroupent un ensemble de substances qui ne sont pas digérées par l’organisme(les fibres insolubles) mais aussi Les fibres solubles qui de leur côté peuvent aider au contrôle du diabète de type 2 grâce, entre autres, à un ralentissement de la digestion du glucose des aliments. Il est recommandé de consommer 25 g de fibres par jour pour les femmes de 19 ans à 50 ans, et 38 g par jour pour les hommes du meme groupe d'age.
Le diabétique doit se conformer aux menus indiqués par le diététicien sans abus ni privation.
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MessageSujet: Re: Tout sur le diabète   Tout sur le diabète Icon_minitimeMar 15 Nov - 23:45

Qu'en est-il de ceux qui ont quelques-uns ou beaucoup des symptômes d'hyperglycémie mais que les testes de glycémie sont normales ?
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MessageSujet: Re: Tout sur le diabète   Tout sur le diabète Icon_minitimeMer 16 Nov - 0:38

Bienvenue parmi la grande famille du point vert,

Il faut une autosurveillance glycémique (ASG) au moins quatre fois par jour, Avant les repas, l’objectif glycémique est de 70 à 120 mg/dl*, tandis que le taux post-prandial (deux heures après le repas) doit être inférieur à 160 mg/dl.
Il est préférable de consulter un médecin généraliste et d'emblée avoir une bonne hygiène de vie mais il ne faut pas dramatiser les choses ,il se pourrait que ces symptomes soient la résultante du stress .
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