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 |  Sujet: Des scientifiques russes prédisent la fin du monde pour 2036 ?  Ven 1 Jan - 12:40 | |
| Les Américains ont tout faux, la fin du monde, ce n'est pas pour 2012, mais pour 2036. Et ce sont les scientifiques russes qui le disent. Ils ont en effet prévu de se rencontrer prochainement au cours d'une réunion à huis clos en vue d'empêcher qu'un astéroïde géant s'écrase sur la planète Terre dans 26 ans, a annoncé ce mercredi le directeur de l'Agence spatiale russe, Anatoli Perminov.Les savants russes craignent que l'astéroïde Apophis, (C'était le dieu égyptien des forces mauvaises et de la nuit. ). d'un diamètre d'environ 350 mètres, heurte la Terre au cours de son passage attendu vers 2036, la collision pouvant provoquer un nouveau désert de la taille de la France, selon l'agence RIA Novosti. Un scénario à la «Armageddon»« Mieux vaut dépenser quelques millions de dollars pour créer un système permettant de prévenir une collision que d'attendre qu'elle se produise en entraînant la mort de milliers de personnes», a indiqué Anatoli Perminov.
Selon RIA Novosti, Apophis pourrait passer à 30.000 kilomètres de la Terre en 2029 (soit plus près que certains satellites géostationnaires) et pourrait entrer en collision avec notre planète sept ans plus tard. les Américains optimistesMême si les Américains sont les champions des scénarios catastrophe, leurs scientifiques semblent déjà plus optimistes. L'Agence spatiale américaine (NASA) avait indiqué, en octobre dernier, que selon de nouveaux calculs, la probabilité d'une collision entre l'astéroïde et la Terre en 2036 s'était réduite de manière significative.« De nouvelles techniques de calcul et de nouvelles données disponibles montrent que la probabilité qu'Apophis entre en collision avec la Terre le 13 avril 2036 a chuté de 1/45.000 à 1/250.000», avait précisé la NASA dans un communiqué. Nous voilà rassurés. La Russie prévoit une mission pour dérouter Apophis L’Agence Spatiale Fédérale Russe, communément appelée Roskosmos, prévoirait de faire dévier la trajectoire d’Apophis, l’astéroïde de 880 mégatonnes qui pourrait finir sa course contre notre planète bien aimée (pour comparaison, la totalité de l’arsenal nucléaire américain représente 1.400 mégatonnes). Mais ce n’est pas encore fait…La probabilité qu’Apophis heurte la Terre est extrêmement faible. Quand le même astéroïde est déjà passé près de nous en 2004, la probabilité de colision était de 2,7% et la prochaine fois qu’il viendra nous frôler ce sera en 2029 avec, selon les estimations, aucune chance de rencontre. Et en 2036, la probabilité sera de 1 sur 250.000, donc très basse mais suffisante pour être effrayante.Selon la NASA, Apophis ne serait pas assez gros pour créer une catastrophe majeure mais Anatoly Perminov, le chef de Roskosmos, n’est pas d’accord et selon lui il y aurait également une chance d’impact en 2032 avec en ligne de mire pour l’astéroïde le sud de la Russie. La mission selon Perminov ne ferait pas appel aux armes nucléaires mais juste aux lois de la physique, sans qu’on en sache plus pour le moment Une obsession de fin du monde Dix ans sont passés depuis que le monde est entré de plain-pied dans le troisième millénaire. Ce début de millénaire se fait avec une obsession de fin du monde.
Après 2012, la dernière date annoncée est 2036. Annoncée par de sérieux scientifiques russes prévoyant que cette année-la, notre planète Terre risque d’être percutée par un astéroïde. Ces dates feront sourire certains ou inspireront la peur à d’autres, mais elles témoignent de l’obsession de fin du monde qui imprègne cette première décennie du troisième millénaire.
On se souvient qu’en 2000, il y avait la même fin-du-mondophobie. L’entrée dans le nouveau millénaire s’est faite avec inquiétude, car à l’époque, plus d’un croyaient à une fin imminente du monde notamment à cause de ce qu’on appelait alors le bug informatique, soit une grande panne qui aurait risqué de nous ramener à l’âge de la pierre taillée.
Plus d’un se sont ainsi engouffré dans des églises pour sauver leur âme en cette nuit fatidique du 31 décembre 1999… mais la fin n’est pas venue cette année-la et les églises ont pu se vider. Le millénaire pouvait bien commencer.
Son début aura toutefois été marqué sur le plan mondial par les événements du 11 septembre qui à leur façon constituent la fin d’un monde en soi. Alors que, dans un contexte de globalisation, le monde s’ouvrait pour des raisons commerciales, la sécurité n’a jamais été aussi envahissante, surtout dans les aéroports, et la menace terroriste n’a jamais été aussi présente.
La crise économique mondiale a aussi marqué cette décennie. Elle coïncide avec un des événements a avoir marqué ce but de millénaire : l’accession pour la première fois d’un Noir à la Maison Blanche. Barack Obama dont le père est originaire d’Afrique …Quelque chose a bien changé en ce début de millénaire dans les mentalités. Parallèlement, on retiendra la nomination Michaelle Jean, première Noire gouverneure générale du Canada.
Si au début des années 2000, la peur venait de l’informatique, aujourd’hui, elle est plutôt climatique. C’est peu de dire qu’on craint que le ciel ne nous tombe sur la tête. Copenhague n’a été que le thermomètre indiquant la grande fièvre dont souffre notre monde bien malade. Les regards se tournent désormais vers les pôles où fondent les grands glaciers, source d’appréhensions. Ce qui attise davantage cette crainte de fin du monde. | |
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