Les membres du gang sont accusés d'assassinat, de complot, de possession illégales
d'armes à feu et de trafic de drogue, mais leur principale source de revenus semblait venir de
la graisse humaine obtenues par des procédés dont la barbarie fait froid dans le dos pour être revendu à des Européens qui payaient très chers,
jusqu'à 15 000 $ le litre, pour des laboratoires européens de cosmétologie.
Les personnes étaient enlevées, emmenées dans un labo rudimentaire dans la jungle et assassinées.
Attention, âmes et estomacs sensibles s'abstenir : les corps étaient pendus à des crochets métalliques et la graisse fondue à la bougie, selon le responsable de l'enquête, Felix Murga, comme dans le roman "Le Parfum" de Patrick Suskind.
Une soixantaine de disparitions dans la région
(Pérou) pourraient être liées aux activités de ce gang.
Sept autres personnes sont recherchées.
Ce fait-divers horrible redonne vie à l'horrible légende andine du
Pishtaco : un personnage terrible, étranger, qui tue les voyageurs ou les personnes isolées et sans défense pour les dépecer et utiliser leur graisse à des fins diverses. Pour les Andins, ce personnage est protégé par l'Etat ou par un autre Etat puissant et il est donc inutile de s'opposer à lui.
Doit-on en conclure qu'il y a de la graisse humaine dans les cosmétiques ?
Quelle marque aurait payé pour ça ? Qu'en pensez-vous ?
source: www.lepost.fr(extrait de europapress)