LE POINT VERT DE LA PHARMACIE ET DE LA VIE
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 Grippe A(H1N1) : le plan de vaccination français

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catalyseur

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MessageSujet: Grippe A(H1N1) : le plan de vaccination français   Grippe A(H1N1) : le plan de vaccination français Icon_minitimeVen 28 Aoû - 19:56

Le gouvernement français a dévoilé son plan de vaccination contre la grippe AH1N1), dans la perspective d’une diffusion de la pandémie au cours de l’automne. Il devra être activé sur ordre des préfets, « si la situation et les préconisations des experts le justifient » et cela à partir du 28 septembre 2009.
Les ministres de l’Intérieur et de la Santé détaillent leur stratégie dans une circulaire adressée aux préfets le 21 août 2009. Chacun d’entre eux devra ainsi établir un « plan départemental de vaccination ». Ainsi, « un minimum de trois sites de vaccination » devra être mis en place dans chaque département. Ces centres seront installés dans des gymnases ou des salles polyvalentes et non dans des établissements de santé.
Selon leurs capacités, ils devront être capables d’assurer la vaccination de 700 à 2.100 personnes par jour. Par ailleurs, « la vaccination des élèves et de toute la communauté éducative sera assurée par des équipes mobiles dans les établissements scolaires ». Il en sera de même dans les lieux de vie collective ou fermés (établissements médico-sociaux, centres de détention…).
Sur présentation de bons de vaccination émis par l’Assurance-maladie, la vaccination sera proposée « à toute personne qui le souhaitera », comme l’a précisé Roselyne Bachelot, la ministre de la Santé
. Le schéma d’injection devrait être de deux doses, administrées à trois semaines d’intervalle. Quant aux populations prioritaires, elles devraient être définies par le Haut Conseil de Santé publique, « dans les jours à venir ».

Les premiers vaccins vers la mi-octobre
Les ministères insistent sur le fait que « la décision relative au lancement de la campagne de vaccination sera prise en fonction notamment de l’obtention des autorisations de mise sur le marché des vaccins ». Le gouvernement a en effet commandé 94 millions de doses de vaccins auprès de quatre fabricants, Sanofi Pasteur, GSK, Baxter et Novartis. « Elles seront livrées de manière échelonnée tout au long de l’automne et du début de l’hiver », est-il précisé dans la circulaire. Roselyne Bachelot ayant ajouté en conférence de presse, que « la France devrait disposer des premières doses vers la mi-octobre ».
Rappelons qu’à ce jour en France métropolitaine, la « circulation du virus reste limitée », comme le souligne l’Institut de Veille sanitaire (InVS). La semaine dernière, « le nombre de patients vus en consultation de médecine de ville pour grippe A (H1N1) est estimé à environ 4.500 ». En revanche, l’épidémie « progresse fortement dans l’ensemble des territoires français de l’Océan Pacifique (Nouvelle-Calédonie, Polynésie française et Wallis et Futuna), actuellement en hiver austral, saison propice à la circulation des virus grippaux », rappelle l’INVS.
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nina
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nina


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MessageSujet: Re: Grippe A(H1N1) : le plan de vaccination français   Grippe A(H1N1) : le plan de vaccination français Icon_minitimeLun 31 Aoû - 14:52

hier en regardant France 24 .J'ai vu un reportage disant que les medecins français ne sont pas tous du meme avis afin de préscrire le vaccin aux patients. un des laboratoires résponsables de la production de ces vaccins GlaxoSmithKline ayant une quantité de production très grande en un temps record a été obligé de mettre du mercure dans les suspensions pour accelerer le processus de production et etre à temps pour le mise en vente du vaccin.

les responsables du laboratoire affirment que la présence du mercure n'est en aucun cas un problème ou néfaste pour la santé des patients mais les medecins ne sont pas tous du meme avis
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jules

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MessageSujet: Le mercure et l'alimentation actuelle (surtout les poissons) d'après une page du Ministère de la Santé français   Grippe A(H1N1) : le plan de vaccination français Icon_minitimeLun 31 Aoû - 17:34

Le mercure et l'alimentation actuelle (surtout les poissons) d'après une page du Ministère de la Santé français

Evaluation des risques sanitaires liés à l'exposition au mercure des femmes enceintes et allaitantes et des jeunes enfants.Hormis le méthylmercure (MeHg) les composés mercuriels peuvent être considérés comme négligeables (Afssa).
La quantité de méthyle mercure varie selon l'espèce, l'âge et la taille des poissons et selon la contamination de l'environnement. Le facteur d'accumulation du mercure dans les organismes est de 5.105 particulièrement dans les poissons qui n'ont aucun système de « dépollution »
L'ensemble des données des études cliniques, en exposition accidentelle, converge pour retenir l'atteinte neurologique, secondaire à une exposition in utero et éventuellement post-natale, comme l' effet critique à prendre en considération. Les études épidémiologiques actuelles n'apportent pas de preuves de troubles du développement neuro-comportemental en lien avec une exposition au méthyle mercure à travers la consommation de poissons.
En l'état actuel des connaissances
, les experts de l'Afssa ont estimé que la Dose hebdomadaire tolérable provisoire (DHTP) fixée par l'OMS pouvait être retenue comme valeur de référence toxicologique, soit 3,3 µg de méthyle mercure/kg de poids corporel/j et 5 µg de mercure total/kg de poids corporel/j. L'évaluation de l'exposition au méthyle mercure ingéré avec les produits de la mer repose sur des données l'enquête INCA 1999. Les valeurs disponibles ne comportant que des teneurs en mercure total (Hg-T), le calcul d'exposition au méthyle mercure est fondé sur une hypothèse simplificatrice le mercure présent sous forme méthylée dans la chair des poissons est égal à 84 % du mercure total.

Thon rouge
Compte tenu du pouvoir bioaccumulatif du méthyle mercure dans des parties consommées (muscle), les poissons pélagiques, carnivores à vie longue et gras, tels que daurades, espadon, marlin, requin et thons, peuvent assez couramment présenter des teneurs en méthyle mercure plus élevées et dépasser la teneur maximale autorisée. Ce sont eux qui contribuent le plus aux apports.
La consommation de poissons d'élevage entraîne une exposition notoirement inférieure. La consommation de mollusques bivalves a peu d' influence.

Daurade
De nombreuses études épidémiologiques ont été conduites visant à démontrer les bénéfices de la consommation de poisson, dus à la présence d'acides gras oméga-3 concernant les maladies coronariennes, la mort subite de l'adulte ou l'infarctus du myocarde et à établir une relation dose-réponse satisfaisante. Les résultats de ces études semblent contradictoires.
La consommation de poisson, à raison de 2 repas par semaine, serait bénéfique dans la prévention des maladies cardio-vasculaires. Le poisson constituant la source majeure d'apport de méthyle mercure, cet apport a été pris en considération dans l'évaluation de la balance bénéfice/risque liée à la consommation de poisson : aucun élément scientifiquement fondé ne justifie une remise en cause des recommandations de consommation de poisson préconisées dans le cadre du Programme national nutrition-santé, soit deux fois par semaine y compris les poissons gras (maquereau, hareng, saumon).
Mais (! il y a toujours un mais !) compte tenu de la sensibilité particulière du système nerveux central à l'action toxique du méthyle mercure durant le développement du foetus, mise en évidence par des données expérimentales ou accidentelles lors d'expositions très élevées, il est recommandé aux femmes enceintes ou allaitant et aux jeunes enfants de favoriser une consommation diversifiée des différentes espèces de poisson sans privilégier, à titre de précaution, la consommation de poissons susceptibles de présenter des niveaux plus élevés de méthyle mercure tel que daurades, espadon, marlin, requin, thons. Il faut se rassurer, on a bientôt pêché tous les poissons carnivores …et quand il n'y aura plus de poisson sauvages, le problème sera résolu !
Le mercure n'est pas le seul danger. Enceinte, ce n'est pas non plus le moment d'abriter un parasite. Pour parer à tout risque évitez les sushi, sashimi, tartares et autres ceviches (poissons crus marinés). Les poissons crus, surtout quand ils ont été tardivement vidés, peuvent abriter un parasite alimentaire, l'anisakiase, responsable de l'anisakidose, la maladie du ver de hareng. Cette maladie est apparue au Japon et elle commence à s'implanter en Europe grâce aux succès de la cuisine japonaise.


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Thon rouge

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souad

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MessageSujet: L'intoxication par le mercure( Hg) donne l'hydrargyrisme.   Grippe A(H1N1) : le plan de vaccination français Icon_minitimeLun 31 Aoû - 17:47

1 - Voies d'exposition :
d'après les fiches de sécurité chimique internationales, la substance peut être absorbée par l'organisme par inhalation de ses vapeurs et à travers la peau, sous forme de vapeur aussi.
2 - Risque d'inhalation :
d'après les fiches de sécurité chimique internationale, une contamination dangereuse de l'air est très rapidement atteinte lors de l'évaporation de cette substance à 20°C.
3 - Effets des expositions de courte durée :
d'après les fiches de sécurité chimique internationales, la substance est irritante pour la peau. L'inhalation des vapeurs peut causer une pneumonie. La substance peut avoir des effets sur le système nerveux central et les reins. Les effets peuvent être retardés. L'observation médicale est conseillée.
4 - Effets des expositions prolongées ou répétées :
d'après les fiches de sécurité chimique internationales, la substance peut avoir des effets sur le système nerveux central et les reins , entraînant une irritabilité, une instabilité émotionnelle, des tremblements, des troubles mentaux, ainsi que des troubles de la mémoire et de la parole. Peut causer une inflammation et une décoloration des gencives. Danger d'effets cumulatifs. Les tests chez l'animal montrent que cette substance peut entraîner des effets toxiques sur la reproduction ou le développement chez l'homme.
La valeur limite d'exposition est de 50 microgrammes de Hg/m3 d'air afin que la teneur limite de 100 microgramme de Hg/L de sang ne soit pas dépassée.
La dose toxique ( OMS) est estimée à 0,4 mg la dose létale entre 150 et 300 mg et la dose hebdomadaire tolérable temporairement est de 0,3 mg/pers dont moins de 0,2 mg sous forme de méthylmercure.
La dose admissible dans l'eau potable ne doit pas excéder 1 microgr/L (OMS)
Une absorption de composés alkylés supérieure à 4 microgr/jour/personne de mercure entraîne des troubles.
.
65 % du Hg rejeté dans l'atmosphère provient de la combustion du charbon, 25 % de l'incinération des déchets. Et aussi que dans le monde, les émissions dues aux activités humaines sont estimées à 4 t/an, les émissions naturelles à 3 t/an.
Rappelons encore que sur 10000t / an de production seulement 20% est recyclé.

A - L'hydrargyrisme
Terme issu du grec du grec hudrarguros : mercure. Eruption cutanée ou coloration anormale de la peau et des téguments (couche protectrice de l'organisme constituée par la peau, ou le plumage et les écailles chez les animaux), secondaire à l'ingestion ou à l'application de mercure ou de composés contenant du mercure. L'hydrargyrisme se rencontre essentiellement au cours des maladies professionnelles et tout particulièrement chez les ouvriers travaillant dans la métallurgie du mercure ou à la fabrication d'explosifs. L'hydrargyrisme se traduit essentiellement par :
-- Une détérioration du cerveau avec problèmes intellectuels
-- Une atteinte du cervelet entraînant des tremblements
-- Des problèmes sanguins comme une anémie entre autres
-- Des troubles digestifs
-- Une atteinte rénale à l'origine d'une insuffisance rénale (insuffisance de fonctionnement de la filtration des reins).
-- Traitement : grâce à l'utilisation d'un antidote (D pénicillamine, dimercaprol) il est possible de traiter partiellement l'hydrargyrisme. En effet, ces molécules chélatent le mercure et l'éliminent.

B - L'érythème mercuriel
Il est une éruption prurigineuse en nappes de teinte rouge vermillon ou violacée, apparaissant brutalement dans les grands plis quelques heures après une exposition au mercure - inhalation de vapeurs de mercure, absorption transcutanée ou ingestion d'un dérivé mercuriel chez un patient sensibilisé au préalable - s'étendant ensuite de façon diffuse, bilatérale et symétrique en 3 à 5 jours et disparaissant progressivement sans séquelles. L'apparition de petites pustules 2 à 3 jours après le début de l'érythème, est fréquemment observée. Lors de contact cutané avec un dérivé mercuriel, une dermite de contact localisée peut être associée aux lésions décrites Les signes généraux sont fréquents (fièvre, malaise, adénopathies…).
Le traitement repose sur l'éviction de l'allergène et, à titre symptomatique, sur les corticoïdes et les antihistaminiques.

C - Les syndromes néphrotiques
Les syndromes néphrotiques, causés ou non par le mercure d'ailleurs, peuvent avoir certaines complications évolutives propres :
thromboses vasculaires veineuses (phlébites, thrombose des veines rénales) ; complications infectieuses ; crises douloureuses abdominales.

D - Les effets neurologiques :
Ils sont très nombreux :
-- Troubles de la vision par constriction du champ visuel
-- Troubles de la sensibilité superficiels et /ou profonds
-- Ataxies en écrivant, boutonnant etc…
-- Altération de la parole
-- Altération de l'audition
-- Altération de la marche
-- Tremblements
Ces signes étaient présents chez plus de 90% des malades voire même 100% pour les premiers cités d'entre eux. Il y en a d'autres dont la fréquence est moindre mais qui ne sont pas moins graves :
-- Rigidité musculaire
-- Réflexe tendineux éxagéré
-- Salivation
-- Sudation
-- Légers troubles mentaux dans 70% des cas.
-- Bébés malformés à la naissance.
Voilà une liste de symptômes qui ont permis de caractériser la maladie de Minamata.


E - En pharmacopée
il y a / avait plusieurs médicaments contenant du mercure : L'oxyde de mercure Chauvin existe encore et est utilisé pour traiter les infections de la paupière. C'est un antiseptique ophtalmique délivré sans ordonnance, à déconseiller fortement donc sans avis médical.
Le mercurochrome connu de nous tous et qui rougissait nos genoux de gosses. Dans un temps, pas si lointain non plus, on soignait la syphilis avec le mercure. Ce n'est qu'au XIXe siècle que l'affection sera reconnue cliniquement.
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