LE POINT VERT DE LA PHARMACIE ET DE LA VIE
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 l'oeil du pharmacien sur les pertes de connaissance

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l'oeil du pharmacien sur les pertes de connaissance Empty
MessageSujet: l'oeil du pharmacien sur les pertes de connaissance   l'oeil du pharmacien sur les pertes de connaissance Icon_minitimeVen 27 Fév - 17:28

combien de fois a t-on vu , en plein rue,une personne qui s'affaisse brutalement sans que personne ne sache de quoi , il s'agit ni quoi faire, est ce une crise d'épilepsie?une crise cardiaque?un coma?une syncope?une lipothymie? un choc anaphylactique?devant l'émotion générée , souvent la pharmacie ,ayant pignon sur rue, est le lieu de santé le plus proche et le pharmacien est la première personne sollicité afin de parer au pire, la mort!!!! .
En ce laps de temps court mais vital le pharmacien doit pouvoir faire rapidement un diagnostic différentiel entre les différentes pertes de connaissance et faire le geste qui sauve ou orienter efficacement les secouristes.


1.Epilepsie:

-L'épilepsie est une maladie du système nerveux. La crise d'épilepsie résulte d'un dérèglement passager de certaines fonctions cérébrales. II existe normalement un équilibre entre les milliards de neurones excitateurs et inhibiteurs qui peuplent le cerveau. Or, la rupture de cet équilibre a pour effet de déclencher la décharge simultanée de toute une population de neurones

-Les causes de l'épilepsie sont des plus diverses : p. ex. atteinte cérébrale consécutive à un traumatisme obstétrical ou à une attaque, lésions cérébrales, tumeur, maladie vasculaire, anomalies métaboliques ou intoxications. L'épilepsie n'est héréditaire que dans un faible pourcentage de cas. A peu près 10% des enfants prédisposés sur le plan héréditaire deviennent épileptiques. Mais dans la moitié des cas, les causes de la maladie restent inconnues.
-l'épileptique en proie à une crise de grand mal perd connaissance et tombe. Tout son corps se crispe puis on voit apparaître des convulsions, parfois très violentes. Le malade risque de se blesser en chutant ou de se mordre la langue. La crise dure le plus souvent 1 à 2 minutes, parfois quelques secondes seulement. Après la crise, certains malades sont désorientés et ont besoin de repos ou de sommeil. En général, il n'est pas nécessaire d'appeler un médecin ou de faire venir une ambulance. Mais si la crise dure plus de 15 minutes ou si le malade est blessé, l'intervention d'un médecin s'impose

2.crise cardiaque
-L'infarctus du myocarde est la mort (nécrose) d’une zone plus ou moins étendue du muscle cardiaque (myocarde). Les cellules musculaires cardiaques de ce territoire ne parviennent plus à se contracter par manque d’apport en oxygène et meurent en quelques heures.
Le myocarde est vascularisé par les artères coronaires. Lorsque celles-ci se bouchent (caillot, thrombose ou spasme), le myocarde ne reçoit plus de sang et manque d'oxygène. Il souffre d'ischémie.
La gravité de l'infarctus tient surtout à son étendue : plus l'artère obstruée irrigue une zone importante, plus l'infarctus est grave. Si l'atteinte est très étendue, le fonctionnement de toute la pompe cardiaque est altéré. Il en résulte une insuffisance cardiaque plus ou moins aiguë, des contractions anormales ou anarchiques qui imposent le transfert dans une unité de réanimation car il y a un risque vital.

Le début peut être inopiné et brutal.
Cependant, on retrouve une fois sur deux des signes précurseurs dont la prise en compte et le traitement peuvent éviter ou réduire la constitution d’un infarctus :
Aggravation brutale récente d'une angine de poitrine (angor) jusque-là bien tolérée ;
Apparition récente d'un angor avec douleurs spontanées prolongées.
L'infarctus du myocarde se manifeste le plus souvent la nuit ou au repos par une douleur d'apparition brutale. Cette douleur se situe dans la poitrine, en arrière du sternum. Intense, serrant la poitrine, angoissante (le malade a l'impression qu'il va mourir), la douleur peut se propager à la mâchoire, au bras gauche, aux deux derniers doigts de la main gauche, et parfois vers le dos ou le ventre.
Cette douleur ressemble dans sa nature à celle de l'angine de poitrine. Mais ici, elle est durable, beaucoup plus forte et résiste à la prise de Trinitrine en spray par exemple.
En pratique, toute douleur angineuse persistant plus de 30 minutes est suspecte et nécessite un électrocardiogramme.
Un essoufflement, des sueurs, une agitation, des nausées ou vomissements, un hoquet persistant, des éructations incessantes (rots) peuvent être associés
-Les facteurs favorisants sont connus : l'hypertension artérielle, l'hérédité, l'hyperlipidémie, le tabac, le diabète, l'obésité, l'hypothyroïdie, le stress...
D’autres causes plus rares peuvent être à l’origine d’un infarctus myocardique :
Une embolie coronarienne (migration d’un caillot de sang formé ailleurs) ;
Un exercice sportif violent ;
Des globules rouges en excès (polyglobulie consécutive à la prise d’érythropoïétine notamment) ;
Une électrisation ;
D’autres affections coronariennes rares : périartérite noueuse, maladies de Kawasaki et de Takayasu
Selon une étude canadienne en 1998, sur 34 infarctus mortels survenus au cours de l'acte sexuel, 27 concernaient des relations extra-conjugales. Cette étude a également démontré que plus la partenaire est jeune, plus les amours illégitimes sont dangereux.
-Les signes de la maladie:Le début peut être inopiné et brutal.
Cependant, on retrouve une fois sur deux des signes précurseurs dont la prise en compte et le traitement peuvent éviter ou réduire la constitution d’un infarctus :
Aggravation brutale récente d'une angine de poitrine (angor) jusque-là bien tolérée ;
Apparition récente d'un angor avec douleurs spontanées prolongées.
L'infarctus du myocarde se manifeste le plus souvent la nuit ou au repos par une douleur d'apparition brutale. Cette douleur se situe dans la poitrine, en arrière du sternum. Intense, serrant la poitrine, angoissante (le malade a l'impression qu'il va mourir), la douleur peut se propager à la mâchoire, au bras gauche, aux deux derniers doigts de la main gauche, et parfois vers le dos ou le ventre.
Cette douleur ressemble dans sa nature à celle de l'angine de poitrine. Mais ici, elle est durable, beaucoup plus forte et résiste à la prise de Trinitrine en spray par exemple.
En pratique, toute douleur angineuse persistant plus de 30 minutes est suspecte et nécessite un électrocardiogramme.
Un essoufflement, des sueurs, une agitation, des nausées ou vomissements, un hoquet persistant, des éructations incessantes (rots) peuvent être associés.

3.le coma

Le mot "coma" vient du grec Kôma, qui signifie "profond sommeil". C'est un état profond d'inconscience. Il est impossible de réveiller la personne et ses réponses sont mal adaptées, si le coma est léger, ou complètement absentes.

Lors d'un coma, les fonctions inconscientes du corps, comme les battements du cœur et la respiration, sont maintenues. Le pouls est toujours senti, au niveau du poignet ou du cou. Et la température du corps reste à 37 °C. Toutes ces fonctions, que l'on ne contrôle pas, dites "végétatives", sont préservées au cours d'un coma.
En fait, cet état correspond à la perte plus ou moins importante des fonctions dites "de relation". Une personne dans le coma n'a plus conscience de ce qui se passe autour d'elle, elle n'arrive pas à bouger. Et si on la touche ou qu'on lui fait mal, elle ne ressent rien.
la dégradation de l'état de conscience empêche la communication réceptive et expressive avec le milieu environnant. Cet état d'inconscience duquel le sujet ne peut être éveillé par la stimulation verbale ou même douloureuse peut être attribuable à une atteinte structurale, à une affection métalobique ou à un agent toxique exogène ou endogène qui qui entravent les mécanismes de l'éveil à différents degrés. Les modifications du tonus musculaire de la motilité spontanée, des réflexes et des signes vitaux constituent autant d'expressions de la perturbation des mécanismes de contrôle, de régulation et d'intégration de l'éveil au niveau de l'encéphale et du tronc cérébral.

4.syncope et lipothymie

Syncope : perte de connaissance brève (quelques secondes à moins de 3 minutes en principe), complète (avec secondairement amnésie lacunaire de l'épisode) qui s'accompagne, par dissolution du tonus, soit d'une chute brutale, soit d'un affaissement progressif
Lipothymie : équivalent mineur de la syncope (symptomatologie très variée : impression de malaise diffus, fatigue extrême, dérobade des jambes, brouillard visuel, acouphènes, étourdissements, oppression respiratoire, palpitations, sueurs)
1) hypotension :
a) chute des résistances vasculaires systémiques : syncopes vasculaires réflexes
1. syncopes vasovagales de situation (viscérales et réflexes): syncope de la miction, de la défécation, tussives (ictus laryngé), de la déglutition, au cours de crises douloureuses paroxystiques, instrumentales, par hyperpression thoracique (Valsalva).
2. syncopes vasovagales essentielles: contexte particulier (émotion, peur, douleur, atmosphère confinée, station debout prolongée,...).
3. hypersensibilité sino-carotidienne : survenue lors du massage du sinus carotidien d'une pause sinusale de 3 secondes au minimum et/ou d'une chute tensionnelle systolique de 50 mmHg au moins.
4.hypotension orthostatique
- sympathicotonique (hyperadrénergique) avec tachycardie importante : par hypovolémie (globale ou relative)
- asympathicotonique (hypoadrénergique) avec abaissement tensionnel profond sans accélération cardiaque appropriée : par lésion (organique ou fonctionnelle) de l'arc réflexe (ex. polyneuropathie autonome, radiothérapie du glomus carotidien, AVC bulbaire, hypokaliémie chronique,...) ou par prise de médicaments (hypotenseurs centraux, antidépresseurs, vasodilatateurs,...).


b) cérébrales : insuffisance vertébro-basilaire (athérosclérose, cervicarthrose, vol sous-clavier,...) = syncopes neurologiques.2) cardiaque : par baisse du débit sanguin à l'effort, brutales, accompagnées de palpitations, angor ou dyspnée (mauvais pronostic).a) mécaniques obstructives
* rétrécissement aortique
* myocardiopathies obstructives ou hypertrophiques
* HTA pulmonaire, sténose pulmonaire valvulaire
* embolie pulmonaire
* tamponnade péricardique
* dissection aortique

b) angor syncopalà l'exercice, Prinzmetal:spasme d'une artere coronaire, infarctus myocardique
c) arythmies ou troubles de la conduction
* bloc auriculo-ventriculaire de haut degré (Adams-Stokes)
* maladie du sinus
* tachycardies ventriculaires
* torsades de pointe

3) métaboliques ou toxiques (rare !)
* hypoglycémie
* hypocapnie par hyperventilation intense ou hypoxie sévère
* intoxication par l'oxyde de carbone

.5.Le choc anaphylactique
correspond à une réaction immunologique pathologique lors d'un contact renouvelé avec un antigène, survenant chez un individu sensibilisé.
Le terme de réaction anaphylactoïde décrit la réaction clinique.Le terme d'anaphylaxie est réservé aux réactions dont le mécanisme immunologique a été prouvé.
-Symptomatologie

Signes cardio-vasculaires :
. Hypotension
. Collapsus vasoplégique avec tachycardie
. Troubles du rythme : tachycardie, bradycardie, extrasystolie, fibrillation ventriculaire
. Troubles de conduction
- Ischémie, nécrose myocardique
. Arrêt cardiaque hypoxémique et/ou vasoplégique par diminution du retour veineux secondaire à la vasodilatation cutanée et splanchnique et à l'augmentation de la perméabilité capillaire.


Signes respiratoires

Présents dans 40% des cas.
. Bronchospasme qui peut se manifester par une toux sèche
. Oedème pulmonaire lésionnel ou hémodynamique
Si le bronchospasme survient à l'induction d'une anesthésie, la ventilation au masque est difficile voire impossible.
Lorsque le bronchosasme survient sous ventilation mécanique, on observe une désadaptation du respirateur, des pressions d'insufflation élevées.


Signes cutanéo-muqueux
.Prodromes : démangeaisons, picotements, sensation de brûlure
.Eruption urticarienne plus ou moins complète
.Oedème de Quincke
Les signes cutanéo-muqueux peuvent manquer si le collapsus existe d'emblée.


Signes digestifs

Diarrhée, douleurs abdominales.

-Produits en cause
Agents d'anesthésie : curares, latex
Antibiotiques (pénicillines, céphalosporines)
Solutés de remplissage (colloïdes, dextrans)
Venins d'hyménoptères
Antalgiques (galfénine, salicylés)
Produits de contraste iodés
Aliments : fruits de mer, fraises, kiwis


Au décours d'une anesthésie, le choc peut survenir à tout moment : la majorité des accidents apparait dans la minute qui suit l'injection intraveineuse du produit anesthésique ou des antibiotiques
NB: les actions que doit faire le pharmacien face à ces urgences seront développés dans la rubrique le point vert au comptoir de l'officine
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