90% des pharmaciens pensent qu'ils sont indispensables pour améliorer la santé des patients et voient leurs responsabilités accrues. Ce sont les résultats du sondage international, réalisé par l’Institut APCO Insight, commandité et présenté le 30 août par le laboratoire Pfizer lors de la dernière conférence de la Fédération Internationale Pharmaceutique (FIP) de Lisbonne (Portugal). Un rôle de conseil de plus en plus plébiscité par les officinaux mais qui pose la question de sa juste rémunération. Une préoccupation également, pour la majorité des pharmaciens, la contrefaçon de médicaments qui vient impacter leurs ventes et présente un danger pour les patients.
Si la plupart des pharmaciens interrogés voient leurs responsabilités accrues, ils expriment également leurs préoccupations sur leur formation et leur rémunération. L'enquête montre que près de 3 pharmaciens sur 4 (73%) proposent aujourd’hui des conseils santé aux patients. Presque tous (90%) conviennent que les pharmaciens sont en tête de file pour prodiguer des conseils en particulier et en toute logique sur les médicaments et les traitements spécifiques dispensés. Mais « la compensation » de ce juste rôle « coince » pour 78% d’entre eux. Car, tout comme l’Education thérapeutique, le Conseil aux patients pose la question de sa juste rémunération.
Ce sondage est basé sur plus de 2.000 entretiens avec des pharmaciens, dans 8 pays (Australie, France, Allemagne, Italie, Portugal, Turquie, Royaume-Uni et les États-Unis) entre avril et Juin 2010.
Le rôle du Pharmacien apparaît en pleine en mutation avec une charge de travail supplémentaire, liée à la prévention et aux nouveaux traitements. Ce rôle élargi de conseil, apprécié par la majorité des pharmaciens interrogés, accroît également leur image d’experts de santé.
Autre sujet de préoccupation, la question des médicaments contrefaits :
Une forte majorité (61%) considèrent la contrefaçon de médicaments comme un problème grave dans leur pays et 63% pensent que les politiques et les technologies actuelles sont insuffisantes pour lutter contre cette contrefaçon.
« Les pharmaciens ont droit aux connaissances et aux outils d’éducation des patients sur les médicaments ", commente le Dr Emma Andrews, directeur des Affaires extérieures médicale de Pfizer.