LE POINT VERT DE LA PHARMACIE ET DE LA VIE
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 Tout sur l'asthme

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MessageSujet: Tout sur l'asthme   Tout sur l'asthme Icon_minitimeJeu 1 Avr - 16:39

Qu'est-ce que l'asthme

L’asthme est une maladie respiratoire de plus en plus fréquente. Il s'agit d' une maladie inflammatoire des bronches, la muqueuse bronchique se trouve épaissit. Les bronches sont hyper-réactives : cela entraîne une diminution de leur calibre. L’air passe mal, il n’arrive pas bien au niveau des alvéoles, l’oxygène peut arriver en quantité insuffisante et l’organisme sera plus ou moins en hypoxie c'est-à-dire en manque d’oxygène.

L'asthme touche tous les groupes d'âge, mais se déclare souvent pendant l'enfance. C'est une maladie qui se caractérise par des crises récurrentes où l'on observe des difficultés respiratoires et une respiration sifflante, et qui varient en gravité et en fréquence d'une personne à l'autre. Chez la même personne, elles peuvent survenir aussi bien à une heure qu'à une journée d'intervalle.
Cette affection est due à une
inflammation des voies respiratoires et affecte la sensibilité des terminaisons nerveuses de celles-ci, qui sont alors facilement irritables. Lors d'une crise, la paroi des voies respiratoires gonfle, ce qui entraîne un rétrécissement de leur calibre et réduit le débit de l'air inspiré et expiré.
Causes


L'asthme ne se guérit pas, mais se soigne. Les principaux facteurs de risque sont
.l'exposition, surtout pendant la petite enfance, à des allergènes à l'intérieur des habitations (comme les acariens - dans la literie, les tapis ou les meubles rembourrés - les chats et les cafards) et des antécédents familiaux d'asthme ou d'allergie.

.L'exposition à la fumée du tabac et l'exposition à des irritants chimiques sur les lieux de travail sont des facteurs de risque supplémentaires. Parmi les autres facteurs de risque figurent certains médicaments (aspirine et autres médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens), un faible poids de naissance ou une infection respiratoire. Le climat (air froid), l'hyperémotivité et l'exercice physique peuvent aggraver l'asthme.

.L'urbanisation semble également liée à une augmentation de l'asthme, mais la nature du risque n'est pas nette car les études effectuées ne tiennent pas compte des allergènes présents à l'intérieur des habitations alors que l'on sait que ceux-ci sont des facteurs de risque importants
.

Les experts tentent de comprendre pourquoi les taux, si l'on considère la moyenne au niveau mondial, augmentent de 50% tous les dix ans. Ils ne comprennent pas non plus l'origine de certains incidents isolés où des centaines d'habitants d'une ville, qui souffraient d'allergie comme le rhume des foins mais n'avaient jamais auparavant eu de crise d'asthme, sont soudain victimes de crises d'asthme si graves qu'ils doivent être hospitalisés d'urgence.

L’allergie souvent à l’origine de l’asthme

Les allergies sont les principaux facteurs qui favorisent l’apparition des crises d’asthme.

Bien sûr .les pollens sont allergisants : il y en a toute l’année.
.Les atmosphères confinées également sont propices à l’apparition de crises, tout comme les pièces non aérées, poussiéreuses, humides. Les agents allergènes sont les acariens, les déjections de blattes, les moisissures. Les poils d’animaux (chats, chiens, chevaux) sont aussi très allergisants.
.Le tabac est un facteur aggravant de l’asthme, tant pour le fumeur asthmatique lui-même que pour les asthmatiques qui vivent avec lui subissant alors un tabagisme passif.
.Il semble que la pollution soit aussi un facteur favorisant


Les terrains atopiques propices à l’apparition d’un asthme


L’asthme apparaît souvent chez le jeune enfant avant 5 ans ; cet enfant a souvent un terrain atopique, il fait des allergies cutanées, de l’eczémaet dans la famille on retrouve souvent un parent avec un rhume des foins, un eczéma, de l’asthme, une conjonctivite allergique.

Des bronchiolites à répétition chez le nourrisson peuvent aussi être une porte d’entrée vers la maladie asthmatique où il existe certainement une composante atopique mais l’infection par le VRS (Virus Respiratoire Syncitial) entraîne l’augmentation de l’hyperréactivité bronchique.
L’asthme d’effort est un équivalent asthmatique : 3 facteurs peuvent en être responsables : le froid, l’effort, l’hyperventilation (typiquement le ski de fond où tous les facteurs sont réunis) chez un sujet ayant une hyperréactivité bronchique


Les tests de sensibilité

Il est parfois difficile de mettre en évidence l’allergène responsable des crises d’asthme, il est possible de rechercher l’allergène par des tests de sensibilité : ce sont des petites piqûres sur les avant-bras.

Connaître l’allergène, c’est pouvoir l’éviter
.


Les manifestations de l'asthme

La maladie asthmatique est modérée à sévère selon le nombre et la sévérité des crises.
Une crise d’asthme se manifeste variablement par
une respiration laborieuse, un sifflement dans la poitrine à l’expiration (les sibilants), une oppression, une toux.
La crise peut être de courte durée avec la disparition de tous les signes après la crise ; elle peut ne pas être jugulée totalement, des signes persistent en particulier la nuit avec toujours une gène respiratoire, une toux.

Les crises sont plus ou moins fréquentes de 1 à 4 par mois à plusieurs par semaine.

Parfois d’autres signes peuvent se manifester comme
une fatigue plus ou moins intense, le souffle court, une hypoxie avec une cyanose (couleur bleutée) des lobes des oreilles, des lèvres, des ongles, une tachycardie : ils signent une aggravation de la crise.


Traitement


L'asthme étant une maladie chronique, elle exige généralement des soins médicaux continus. Les patients souffrant d'asthme modéré à grave doivent suivre un traitement au long cours et prendre des médicaments (par exemple des anti-inflammatoires stéroidiens) chaque jour pour endiguer l'inflammation sous-jacente et prévenir les symptômes et les crises. Si les symptômes apparaissent, des médicaments d'action rapide (beta2-agonistes d'action rapide par inhalation) peuvent les soulager.

Les médicaments ne sont pas le seul moyen de lutter contre la maladie. Il est également important
d'éviter tout ce qui déclenche des crises les stimulants qui irritent et enflamment les voies respiratoires et qui aggravent l'asthme. Chaque personne doit apprendre à éviter ce qui déclenche ses crises.

Bien que l'asthme ne tue pas dans les mêmes proportions que les pneumopathies obstructives chroniques
, un traitement mal adapté ou une mauvaise observance du traitement, alliés à une sous-estimation de la gravité du problème, peut entraîner des décès inutiles, la plupart survenant en dehors du milieu hospitalier.
Dans l’ordonnance d’un patient asthmatique des broncho-dilatateurs qui diminuent la broncho-constriction sont associés à des médicaments antiallergiques (anti-histaminiques), parfois des corticoïdes sont prescrits sur une période définie, ils diminueront une inflammation associée à la broncho-constriction.

Dans le traitement de fond, des cures à la montagne où l’air est sain, ventilé, sont intéressantes. De plus, dans ce cadre, une éducation thérapeutique active est entreprise, le contact avec d’autres asthmatiques est utile

Prévention


Il est extrêmement important. Il permet d’espacer les crises et de diminuer leur sévérité ; à terme, il permet d’éviter le passage à la maladie chronique. Les effets ne se font pas sentir tout de suite, c’est toute la difficulté de l’observance de ce traitement.

.Il faut évidemment éviter les facteurs déclenchants ou les maîtriser. Avant tout, et ce n’est pas toujours facile, éviter les allergènes (poussière, pollens, médicaments…). Faire le ménage pour éliminer les acariens : pas de moquettes, pas de tapis, ou les secouer énergiquement tous les jours, éviter les nids à poussière (étagères, rideaux…). Il existe aussi des produits anti-acariens en bombes aérosol à pulvériser.

.Privilégier le synthétique pour la literie : pas d’oreillers ni couettes en plume.

..Aérer les literies (matelas, oreiller, draps …) tous les jours.
.Eviter les animaux qui donnent des allergies: éviter d’avoir ces animaux à la maison ou au moins leur interdire l’accès à la chambre de la personne asthmatique, les laver souvent, laver les vêtements tous les jours.
.Eviter les médicaments qui donnent une allergie chez ces patients.

Parfois il est impossible d’échapper à certains allergènes, il est possible de faire une désensibilisation s’il n’y a pas de contre-indication mais c’est contraignant et pas toujours facile chez l’enfant.
.Il est impératif de ne pas fumer et de fuir les atmosphères enfumées.


L’éducation thérapeutique


Le malade asthmatique doit apprendre à gérer sa maladie et ses crises d’asthme : il trouvera conseil auprès de son médecin traitant et de son pharmacien, au cours d’une hospitalisation ou dans des centres de soins spécialisés.
.Il apprendra à connaître les prodromes de la crise (c'est-à-dire les signes avant-coureurs) : le nez qui coule, les yeux qui pleurent, la gorge qui gratte…
.Il apprendra à inhaler correctement ses médicaments broncho-dilatateurs, à adapter le traitement en fonction de l’état respiratoire.

.Il apprendra à reconnaître la sévérité d’une crise, savoir quand appeler le médecin ou quand aller directement aux urgences.

.Il ira régulièrement tous les 6 mois au moins chez son médecin traitant pour faire un bilan ; médecin et malade discuteront ensemble des crises et de la façon dont elles sont appréhendées par le patient, des éventuelles difficultés à déterminer la sévérité d’une crise, de la peine à suivre le traitement de fond.
Le médecin évaluera le débit expiratoire de pointe avec un appareil (le débimètre de pointe ou peak flow) c'est-à-dire mesurera le souffle, et le comparera aux mesures précédentes.
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