Mon oncle me disait : « Si une femme t'aimait, et si tu avais la présence d'esprit de mesurer l'étendue de ce privilège, aucune divinité ne t'arriverait à la cheville. »
Citation tirée du livre de Yasmina Khadra intitulé « Ce que le jour doit à la nuit », écrivain algérien du nom de Mohamed Moulessehoul, né à Kenadsa wilaya de Bechar le 10 Janvier 1955, fils d’infirmier (puis officier de l’ALN) et de mère nomade, à neuf ans il rejoint l’Ecole
Nationale des Cadets de la Révolution, en 1973 il rentre à l’Académie Militaire de Cherchell qu’il quitte en 1978 avec le grade sous-lieutenant.
En 2000 il quitte la vie militaire après prés de trente six ans (avec le grade de commandant) pour se consacrer à la littérature.
Le prix Nobel de littérature 2003, le Sud-Africain J.M Coetzee, considère Yasmina Khadra comme un des écrivains majeurs d'aujourd'hui.
Son premier livre Amen parut en 1980 suivit de Houria (1984), La fille du pont (1985), El kahira (1986), De l’autre coté de la ville (1988), Le privilège du phénix (1989), Le dingue au bistouri (1990), La foire des enfoirés (1993), Morituri (1997), L’automne des chimères (1998), Double blanc (1998), Les agneaux du seigneur (1998), A quoi rêvent les loups (1999), L’écrivain (2001), L’imposture des mots (2002), Les hirondelles de Kaboul (2002), Kousine K (2003), La part du mot (2004), L’attentat (2005), Les sirènes de Bagdad (2006), Ce que le jour doit à la nuit (2008).
Résumé du livre « ce que le jour doit à la nuit »
L'itinéraire, des années 1930 à nos jours, d'un garçon algérien au destin jalonné par les tragédies. Issu d'une famille de paysans ruinés, Younes est arraché à sa mère à l'âge de 9 ans, puis confié à son oncle, notable d'Oran. Marié à une Française, l'homme rêve d'offrir une vie meilleure à ce jeune et charmant neveu. Rebaptisé Jonas, Younes intègre alors la jeunesse pied-noire de l'Algérie des années 1950. Mais la douceur de son existence sera bientôt troublée par les conflits qui agitent le pays.