Considérant la nécessité de réaliser les Objectifs du Millénaire pour le
Développement, notamment dans le domaine de la Santé Publique ;
Considérant la Déclaration de Ouagadougou sur les soins de santé primaires
et les systèmes de santé en Afrique, afin de réaliser les meilleurs
résultats pour la santé en Afrique au cours des prochaines décennies du
nouveau millénaire ;
Considérant les recommandations de l'OMS relatives à l'utilisation optimale
de tous les professionnels de santé, notamment les Pharmaciens, pour faire
face aux défis de Santé Publique
Vu la volonté exprimée des pharmaciens africains de s'engager résolument
dans la lutte contre les maladies et la promotion de la santé en Afrique
LE 9èwe FORUM PHARMACEUTIQUE INTERNATIONAL DE LIBREVILLE TENU LES 4, 5 ET 6 JUIN 2008, FORMULE LES RECOMMANDATIONS SUIVANTES A L'ATTENTION DES ETATS AFRICAINS :
1. Impliquer les institutions professionnelles des Pharmaciens et les
Pharmaciens en tant que personnes ressources dans tous les programmes
prioritaires de Santé
2. Harmoniser les politiques pharmaceutiques nationales, les adopter et s'y
conformer ; à cet égard mener à bonne fin le processus en cours au niveau de
la CEMAC pour la mise au point d'une politique pharmaceutique commune qui
servira de base pour la révision des politiques pharmaceutiques nationales ;
3. Améliorer l'accessibilité et la disponibilité des médicaments, et pour ce
faire :
3.1. Réduire les droits et taxes à l'importation des médicaments là où ils
sont encore en vigueur ;
3.2. Faciliter un regroupement des promoteurs du secteur industriel,
3.3. Promouvoir l'industrie pharmaceutique locale en supprimant les droits
et taxes à l'importation des matières premières, intrants et équipements
industriels ;
4. Faire obligation aux cadres des services sanitaires de collecter des
données de pharmacovigilance et de les adresser au centre national de
centralisation ;
5. Lutter avec efficacité contre la contrefaçon et la vente illicite des
médicaments, et pour ce faire :
5.1 Créer, si ce n'est encore le cas, dynamiser et faire fonctionner un
comité national de lutte contre la contrefaçon et la vente illicite des
médicaments et s'assurer de la mise en place de ses démembrements dans les
circonscriptions administratives périphériques,
5.2 Interdire la vente des médicaments sur la place publique et dans les
établissements non autorisés par le ministère de la santé conformément à une
carte pharmaceutique,
5.3 Homologuer le prix des médicaments, si ce n'est encore le cas, et
contrôler l'application ;
6. Apporter un appui conséquent pour la formation des pharmaciens et du
personnel des entreprises pharmaceutiques ;
7. Œuvrer à promouvoir la Médecine Traditionnelle Africaine et à favoriser
le développement du médicament traditionnel amélioré (M.T.A.) pour une
mobilisation optimale des ressources nationales ;
8. Promouvoir l'assurance maladie, et pour ce faire, prendre en compte les
expériences du Gabon avec la mise en œuvre d'une caisse nationale
d'assurance maladie et de garantie sociale, et de la République démocratique
du Congo (RDC) avec le programme national d'appui à la protection sociale.
c'est toujour bénéfique de connaitre ce qui se passe en afrique et qui nous concerne, n'est ce pas????
on ne peut que rever d'un lendemain meilleur.
ahmed