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Nombre de messages : 2238 Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: lire les comptes sociaux des entreprises : les bons réflexesVA, FR, BFR, ratios : les indicateurs à privilégier Lun 19 Jan - 0:13 | |
| l Parmi les instruments d'analyse à portée de main, on trouve la valeur ajoutée de l'entreprise, son fonds de roulement et son besoin en fonds de roulement. Des notions souvent évoquées mais parfois un peu floues.
La valeur ajoutée (VA)
Bien plus significative que le chiffre d'affaires, elle représente le vrai outil de classement des entreprises, en montrant la création de richesse résultant de l'exploitation des actifs de l'entreprise. Pour cela on ôte du CA les consommations externes qui ont été utilisées pour la production (les achats de matières premières, les dépenses d'électricité, les loyers versés... mais pas les salaires).
Le taux de valeur ajoutée mesure la performance de l'outil de production. Si sa moyenne est de 30 % pour les entreprises du Cac 40, il diffère largement selon les secteurs d'activité : 50 % dans l'industrie du luxe, 40 % pour la pharmacie ou 10 % dans le commerce car les consommations externes représentent alors la majeure partie des charges. Un autre élément peut expliquer une différence entre deux sociétés ayant la même activité : le degré d'intégration. En effet, une entreprise qui réalise en interne l'ensemble de la chaîne de production aura une valeur ajoutée plus importante que celle qui sous-traite certaines étapes, à chiffre d'affaires égal. Ce n'est pas pour autant qu'elle sera plus rentable. C'est ainsi que Pepsi peut se targuer d'un taux de valeur ajoutée de 50 % lorsque celui de Coca-Cola n'atteint que 35 % (pour cause d'externalisation de l'embouteillage
Le fonds de roulement (FR) et le besoin en fonds de roulement (BFR)
Des grandes masses du bilan on peut déduire le fonds de roulement à disposition de l'entreprise. Pour cela, on calcule le solde entre les ressources et les emplois de haut de bilan, celles exigibles ou liquidables à plus de un an et que l'on dit stables (fonds propres + dettes à long terme - immobilisations). Plus ce dernier est élevé, plus l'entreprise paraît avoir de la marge de manœuvre pour financer son actif circulant ou rembourser ses dettes à court terme. Elle est donc financièrement équilibrée. Certaines entreprises peuvent toutefois se trouver en situation de fonds de roulement négatif du fait même de leur activité, comme la grande distribution. La situation n'est pourtant pas préoccupante car ses fournisseurs ne risquent pas d'exiger le paiement de leur créance avant terme .
C'est pourquoi, au lieu de rechercher un fonds de roulement positif, on se contente de vérifier qu'il couvre le besoin en fonds de roulement...
Ce dernier naît du décalage entre les sorties et rentrées d’argent. Ainsi, outre les stocks, il comptabilise essentiellement les délais de paiement accordés aux clients diminués des dettes dues aux fournisseurs. Si le fonds de roulement fait plus que couvrir le besoin, il y a création de trésorerie. Dans le cas contraire, une nouvelle source de financement doit être trouvée.
ces sociétés ont généralement un BFR négatif (du fait de créances clients nulles mais de dettes fournisseurs élevées). L'équilibre est donc respecté.
Ratios :
Les ratios restent les instruments d'analyse favoris des financiers. Parfois incompréhensibles, souvent compliqués, ils peuvent, utilisés à petite dose, faire parler les comptes.
La rentabilité
"Si l'entreprise est rentable, tout va bien", les experts conseillent donc deux ratios de rentabilité. D'abord le calcul du cash flow d'exploitation (résultat d'exploitation plus les dotations aux amortissements) rapporté aux immobilisations plus besoin en fonds de roulement. Ce qui revient à définir l'argent généré pour un euro investi dans l'exploitation. "Si le ratio est inférieur à 5 %, ce n'est pas bon",
Dans le même esprit, on peut utiliser un deuxième ratio qui consiste à diviser le résultat d'exploitation par le chiffre d'affaires pour mesurer la productivité. Plus le quotient est faible, moins l'entreprise est performante car elle peine à transformer son activité en bénéfice.
L'endettement
Autre mesure phare, l'endettement s'estime facilement en rapportant les dettes financières aux fonds propres. On tolère généralement de voir grimper le taux d'endettement, ou gearing, jusqu'à 1, mais il tourne souvent autour de 0,5. En cas de gearing élevé, il faut vérifier que les immobilisations permettent de garantir les dettes.
Dernière édition par Admin le Mer 21 Jan - 22:57, édité 2 fois | |
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anna kar Invité
| Sujet: regard d'expert sur les sociétés!!!! Mer 21 Jan - 14:38 | |
| la calvetie peut etre aussi causée par les calculs de tant de ratios souvent inutiles!!!! le premier indicateur est la valeur du capital social: "il determine l'importance de la société!" le deuxième indicateur est la valeur des investissements :"le capital investit est une garantie aprés le capital social!" le troisième indicateur est "la comparaison entre les dettes et ressources" : determiner l'importance des dettes "taux" pour connaitre la solvabilité d'une société. POURQUOI FAIRE SIMPLE LORSQU ON PEUT ETRE COMPLIQUE? bonne continuation à tous. |
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