La Cnas fait subir des contrôles médicaux à chaque fois qu’elle le juge utile. Cette pratique, qui s’applique généralement sur les malades chroniques, les personnes âgées et les retraités, devient systématique dès que les médecins prescrivent un nouveau médicament. Or la question qui se pose, pourquoi la Cnas remet en cause une ordonnance dûment établie par un professeur où un maître- assistant en cardiologie, en neurologie où en diabétologie pour opérer à un contrôle médical par un généraliste ? La question reste posée par ces malades devant ce qu’ils considèrent comme une bureaucratie, alors qu’ils ont tant besoin que l’on allège leur souffrance.
El watan du 26 juin 2011