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 les professeurs Even et Debré remettent en cause la politique du médicament et le fonctionnement de Afssaps

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catalyseur

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MessageSujet: les professeurs Even et Debré remettent en cause la politique du médicament et le fonctionnement de Afssaps   les professeurs Even et Debré remettent en cause la politique du médicament et le fonctionnement de Afssaps Icon_minitimeJeu 17 Mar - 17:38

Dans un rapport remis mercredi 16 mars à l’Élysée, les professeurs Even et Debré remettent en cause la politique du médicament et le fonctionnement de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). Ils proposent notamment que les sommes versées aux médecins par l’industrie pharmaceutique soient rendues publiques.
Dès les premières lignes du rapport, le ton est donné. "Si grave et douloureuse qu’elle soit, avec très probablement des centaines de morts et des milliers de malades, l’affaire du Mediator est beaucoup plus qu’un accident isolé, ne concernant qu’un laboratoire sans éthique, qui n’est en rien le reflet de l’industrie pharmaceutique dans son ensemble", écrivent les professeurs Philippe Even et Bernard Debré, respectivement président de l’Institut Necker et député UMP de Paris, dans un rapport sur la refonte du système français du médicament remis mercredi 16 mars au président de la République.

C’est Nicolas Sarkozy qui avait confié la rédaction de ce document à ces deux médecins qui, lors de la crise du Médiator, avaient multiplié les déclarations enflammées dans les médias. En parallèle, le ministère attend les conclusions prochaines de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas), elle aussi chargée de faire des propositions de réforme.


• L'Afssaps pointée du doigt

Usant d’un ton très libre, Philippe Even et Bernard Debré dressent une charge violente contre les principales institutions chargées d’évaluer les médicaments, de juger de leur niveau de remboursement puis d’assurer leur surveillance une fois qu’ils sont sur le marché. "On ne peut que constater l’échec de la Haute Autorité de santé (HAS) dans à peu près toutes ses missions", souligne le rapport.
Les deux médecins dénoncent aussi
la "totale faillite" de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), dont "l’impéritie n’a eu d’égale" que celle de l’Agence européenne du médicament (EMEA), "il est vrai plus éloignée du terrain".

• Conflits d'intérêts

Les experts qui travaillent pour les agences sanitaires en prennent aussi pour leur grade. Le rapport affirme qu’une majorité d’entre eux vote en commission sans connaître "ni le dossier de la molécule, ni parfois la pathologie à laquelle s’applique". Ce qui aboutit à des "décisions anonymes collectives, pseudo-démocratiques, dont personne en particulier n’est responsable".

Dans la foulée, les deux médecins abordent le problème des conflits d’intérêts de ces experts avec l’industrie. Ils réclament une "déclaration publique, croisée, aisément vérifiable" de ces conflits, des sommes reçues et des raisons qui ont motivé ces paiements. "Contracter une ou deux fois avec l’industrie pour toucher 1 000 ou 5 000€ est sans importance, mais de 10 000 à 100 000€ et plus, comme cela est parfois le cas, est éthiquement inacceptable pour un médecin du service public et plus encore pour un expert", souligne le rapport.

Dans leurs
conclusions, ses auteurs proposent que, plutôt que de s’appuyer sur 3 500 experts internes ou externes, les agences utilisent un petit nombre de "superexperts" internes, un à deux par grande discipline médicale, soit 20 à 40 personnes au total, de haut niveau, bien rémunérées et détachées des universités.
Le rapport préconise aussi de transformer l’Afssaps en une Agence du médicament, qui devrait être chargée de l’évaluation des médicaments (et de leur niveau de remboursement) et leur surveillance. Il demande enfin que le plus grand nombre possible d’essais cliniques compare les nouveaux médicaments avec des molécules déjà sur le marché plutôt qu’avec de simples placébos.

La Croix du 17/03/2011

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