Le sida ou syndrome d’immunodéficience acquise résulte de l’attaque du système immunitaire par le virus de l’immunodéficience humaine.
Le sida est une IST, c’est-à-dire une infection sexuellement transmissible (on parle aussi de MST : maladie sexuellement transmissible). Les IST sont plus nombreuses qu’on ne le pense : parmi les plus connues, on peut citer l’herpès génital, la chlamydia, et la syphilis.
Une personne est séropositive lorsqu’elle a été en contact avec le virus VIH et que celui-ci s’est introduit dans son organisme, où il a commencé à se multiplier.
Face à l’intrusion du VIH, l’organisme réagit en produisant des anticorps. Et c’est la détection de ces anticorps, grâce à une analyse sanguine, qui permet de dépister l’infection.
Le plus souvent, la personne séropositive ne présente pas de symptôme significatif, mais cependant elle peut transmettre le virus aussitôt qu’elle a été elle-même contaminée.
Et une fois qu’une personne est séropositive, elle le reste à vie.
Lorsque le VIH entre dans le corps, il se multiplie, il commence à attaquer le système immunitaire et à l’affaiblir progressivement.
Pendant une assez longue période (parfois plus de dix ans), le système immunitaire parvient à lutter contre le virus du sida. Mais au fil des années, le système immunitaire se dégrade et l’organisme devient trop faible pour se défendre contre les microbes. Lorsque le corps ne peut plus combattre efficacement les agressions extérieures, la personne atteinte par le VIH commence alors à développer une série de maladies dites « opportunistes », c’est-à-dire qui profitent de la chute de l’immunité.
Ces infections opportunistes sont généralement les premiers symptômes de la maladie du sida proprement dite. C’est à ce moment que la personne est effectivement considérée comme « malade du sida ».
Comment se transmet le VIH ?
Le virus du sida est présent dans tous les liquides biologiques de l’organisme des personnes séropositives.
Mais tous les liquides du corps humain n’ont pas le même pouvoir contaminant. Le virus est en quantité trop faible dans la salive, la sueur, les larmes, les vomissures ou l’urine pour être contaminant. Par contre, le sang, le sperme, le liquide séminal (liquide transparent qui s’écoule au début de l’érection), les sécrétions vaginales, le lait maternel peuvent transmettre l’infection par le VIH.
Il existe trois modes de transmission du virus VIH :
.Transmission par voie sexuelle
.Transmission par inoculation directe de sang
Lors du partage de seringues et/ou d’autre matériel (coton, cuillère, garrot, eau,…) entre usagers de drogues par voie intraveineuse.
La transfusion de sang provenant d’une personne infectée par le VIH.
.Transmission pendant la grossesse, l’accouchement ou l’allaitement