Il y a plus d'un demi siècle le peuple algérien a combattu non seulement pour vivre libre ,mais aussi pour vivre dans la dignité et malheureusement c'est encore d'actualité pour les citoyens en général et le pharmacien en particulier.
Le concept de dignité humaine est la clef de voute d'une société vivante et son contraire est l'humiliation.Lorsque l'homme est humilié, il oublie qu'il est habité par la vie.
Aucun pouvoir,aucun clan,aucun groupe,aucune personne ,ne peut affirmer sa prétention à détenir le monopole du patriotisme ni de la vérité absolue sauf si on continue de considérer l'algérie et la pharmacie comme un bien personnel ou de famille ou de clan et de gérer la conscience de chaque citoyen et pharmacien par un esprit simplificateur et réducteur à néant de toute existence ou intelligence.
Nous est -il exigé à tout un chacun de renoncé à l'analyse rigoureuse pour servir de simples relais de ceux qui détiennent le droit de vie et de mort sur la pharmacie?
Aujourd'hui le pharmacien n'a pas le controle de son destin.il subit tout .
Nous devrions recuser l'appropriation de la pharmacie par des greffons contre nature .Nous regrettons le caractère trés superficiel ou folklorique,des jugements qui se fondent sur des vérités fragmentaires et la bonne foi qui abuse lorsqu'elle privilégie une grille de lecture ou une ligne éditoriale qui rime forcemment avec dictatoriale..
La redistribution des revenus des pharmaciens est si inégale qu'elle viole les normes minimales de justice,Dans le passé les problèmes s'additionnaient, maintenant ils se multiplient.
pour parler de la cnas et ses corollaires le tiers payant, la carte chiffa, le tarif de référence, les marges commerciales, le service honoraire du pharmacien,il ne faut pas se laisser submerger par l'émotion.
la loi du plus fort,l'arbitraire,l'exclusion et la discrimination ne sont pas une opinion mais un crime contre les droits de l'homme, du citoyen, du malade, qui a franchi le seuil de l'intolérable.
au delà de cette situation dramatique que subit chaque pharmacien et chaque malade ,c'est la notion de l'état de droit qui se trouve en question.
je voudrais que cet écrit reflète l'honnéteté de la réflexion et l'ouverture de la pensée pour décrypter le présent et mieux appréhender l'avenir.
il est grand temps de mettre sur table les grands dossiers de la pharmacie ( de les éplucher avec la rigueur intellectuelle qui s'impose) .s'il faut du temps pour analyser les causes ,les conséquences sont faciles à quantifier et si la part de l'émotionnel est importante, celui ci doit néanmoins laisser place à la raison à l'intelligence et surtout à l'action car la passivité est synonyme d'inertie et de mort programmée.
ce sont les événements imprévus , les situations de crise qui révèlent la trempe, l'endurance et la clairvoyance des individus, faut il considérer que les jeux sont faits,figer la situation et maintenir le statu quo, sommes nous aveugles ,suivistes et stériles à ce point? Je refuse de le croire.
Mer 10 Fév - 18:48