3 chercheurs de l’université d’Ann Harbor dans le Michigan (Etats-Unis) ont découvert une substance, la sarcosine, facilement dosable dans l’urine, qui permet de distinguer chez l’homme une simple hypertrophie de la prostate, d’un cancer localisé ou métastatique de cet organe ».
ces travaux « pourraient aboutir à la mise au point d’un test permettant d’aider les médecins à distinguer les tumeurs d’évolution lente de celles nécessitant un traitement immédiat et puissant ».
Selon cette étude, dirigée par Arun Sreekumar et parue dans Nature, « la molécule sarcosine est retrouvée en concentration de plus en plus importante au fil de la progression de la maladie ».
L’un des auteurs, John Wei, remarque : « On peut imaginer de combiner les marqueurs actuels de détection et le dosage de la sarcosine, pour établir une analyse individuelle, personnalisée du risque pour chaque malade ».
Avec cette étude souffle le vent d’une ère nouvelle sur le suivi du cancer de la prostate : un dépistage aussi simple qu’une analyse d’urine serait un apport formidable pour le suivi à vie des patients atteints. En attendant, le dépistage se fait par le dosage des PSA et par l’examen d’une grosse prostate par le toucher rectal. Certains signes comme une gene à l’emission des urines, une pesanteur sur le bas ventre ou des envies répétées doivent alerter.